LES PASSIONS DE MICHEL

LES PASSIONS  DE MICHEL

ASTURIES 1996


ASTURIES 1996

A SIGNALER QUE TOUTE LA ZONE DE BERBES A SUBI D IMMENSES TRANSFORMATIONS A L HEURE D AUJOURD HUI : Travaux de réhabilitation et autoroute ont complètement transformé le paysage

ASTURIES 19 AU 36 AVRIL 1996

Comme l'an dernier, voyage en deux temps avec nuitée à Bordeaux/Pessac avant de prendre en direction  de l'Espzgne via l'autoroute; arrivée sur place au coeur de l'après midi, nous cherchons un gite du coté de Prado hotel LA CARAVIA

NOTRE HOTEL LA CARAVIA

Me souvenant que la mine EMILIO (il s'agirait maintenant de REYMINA) devrait reprendre fonction dès septembre 95,nous allons immédiatement y faire un tour. Des véhicules y sont garés et un tas de déblai qui n'existait pas les années précédentes est à notre disposition. Sans tarder nous furetons, trouvons qqs petits cubes bleutés sur quartz puis dans un bloc plus gros, des géodes ouvertes avec calcite, quartz et fluo incolore. Les blocs sont durs et ne se cassent pas forcément dans la bonne direction ..dommage ! La récolte est cependant intéressante ;les blocs voisins sortent directement de la mine et ne sont pas trop lisibles. Le minerai qui sort de cette mine est emmené directement ( nous l'apprendrons plus tard) à l'usine de traitement voisine de TORRE (MINA ANA)qui tourne 24 h sur 24 avec toute la production des Asturies .

Le soir venu, nous prenons pension, comme l'an dernier à l'hotel voisin LA CARAVIA et cherchons à nous restaurer ; direction l'hotel de la Plage de LA VEGA que nous connaissons;

GRENIER ENTREE LA VEGA

 quel n'est pas notre étonnement d'y retrouver notre ami Ramon revassant sur sa pelouse ; nous arretant pour aller le saluer, nous sommes apostrophés depuis l'étage : notre stupeur est à son comble ..deux autres membres de notre club ( Jean Paul et Magali) descendus en Espagne par hasard ont pris pension à cet endroit sans que nous soyions au courant , accompagnés d'un couple ami ...le monde est vraiment petit !!!

Flairant les affaires, Ramon nous fait admirer ses nouvelles acquisitions en particulier des blocs de fluo incolore ou bleutée sortant ...on s'en serait douté...de la mine que nous venons de visiter ( bien sur ,directement sortis des profondeurs de la mine et non des déblais )! Ses prix ont également évolué ..la peseta est passé de 4 à 5 centimes de F.

Nos camarades ont quant à eux visité le jour meme la mine de Berbès et semblent très satisfaits de leur récolte ...ils comptent d'ailleurs y retourner le lendemain ce qui n'est pas notre but premier; aussi nous fixons nous un rendez vous pour le mardi car ils ont besoin de guide pour LA COLLADA que nous connaissons déjà .

Le lendemain dimanche, nous dirigeons  nos pas vers la mine ANNA précédemment citée, bien décidés à trouver l'accès aux tas supérieurs . Effectivement, meme en ce dimanche, toutes les machines tournent ainsi qu'un bull qui charge régulièrement le concasseur. Nous trouvons un responsable et lui demandons l'autorisation de "buscar minerales' ; pas de problème, il nous indique cependant que les minéraux seront 'pequenos"

MINA ANNA INSTALLATIONS

En bordure de la route d'accès au tas supérieur, nous reconnaissons les roches vues la veille dans la carrière ; le plateau est jonché de blocs illisibles et je préfère dévaler la pente couverte de blocs anciens et lavés; nous ne tardons pas à trouver des échantillons de toutes tailles et de toutes provenances dont MOSCONA ,le doute n'est pas permis ! Malheureusement déversées par les camions, la plupart sont souvent "bignées" mais gratuites et nombreuses; en redescendant, nous casserons qqs blocs en bordure de route ; de nombreuses petites géodes s y ouvrent mais les cristaux bleu violacé sautent facilement.

INTERIEUR BORDURE ROUTE

CARRIERE DES DEBLAIS

En fin d'après midi, nous rejoignons par le haut les travaux de Berbès où nous retrouvons nos collègues.Le site a encore bien changé et des tranchées s'ouvrent un peu partout ; la falaise quant à elle est restée telle quelle .Quelques plaques sont récoltées et après nettoyage, nous constatons que les pièces sont encore d'un bon niveau ; Jean Paul a d'ailleurs trouvé une jolie et large plaque esthétique digne de rentrer en collection.

LA VIESCA

Pour ce lundi , nous retournons à la Viesca qui nous a laissés sur notre faim l'an dernier; là aussi, nous constatons que des travaux ont été réalisés (les Allemands nous a dit Ramon ); un gros travail de déblayage est nécessaire pour retrouver les bonnes zones mais nos repères ont disparu. Les reins souffrent beaucoup et dès que nous atteignons une zone productive, tout s'effondre à nouveau ...à la longue c'est démoralisant !

PFOUFF !!! C  EST PENIBLE !!

Je laisse tomber pour aller fureter en surface sans réussite (AIE AIE !! La meme année une équipe a réussi à redécouvrie une géode de plusieurs mètres dont des pièces merveilleuses ont été sorties !!!!) .....pas de chance !! Nous reviendrons le lendemain avec nos amis sous la pluie qui nous a empeché de travailler et le surlendemain seul mais sans succès; finalement, nous laisserons sur place un trou de 5m de diamètre et 1m de profondeur ; depuis , à en croire mon collègue de fouille qui est retourné sur place en vacances , il semble que le terrain aie été racheté (par des Français) pour exploiter les minéraux présents avec interdiction d'accès !!

La veille comme prévu ,nous avions guidé nos amis à LA COLLADA .A notre arrivée, la guardia civile était sur les lieux ....cela n'inogurait rien de bon ! En fait, ils 'bullaient' tranquillement dans le secteur et notre arrivée fut le signe de leur départ.

PIQUE NIQUE IMPROVISE  LA COLLADA

Là aussi, nous pumes constater le passage des allemands sans doute ; les zones supérieures étaient chargées de fluo violette en petits cristaux et les zones basses encombrées de gros blocs détachés de la falaise. Certains étaient couverts de cristaux vert d'eau centimétriques; nous avons meme vu sur un bloc une géode avec des cristaux de 3 à 4 cm ...malheureusement mal disposés ils ont éclaté sous les coups de burin.

Quittant les lieux le mercredi , nous nous sommes rapprochés de la France vers  TORRELAVEGA où nous avons passé 2 nuits, guidés en cela par la proximité de la mine de REOCIN (article d'un Met F.) Hotel choisi au hasard sur la route ; l 'inspiration était là une nouvelle fois...un membre de la famille nous entendant parler français alors qu'il nous guidait à la chambre, en fait de meme ...il a séjourné 28 ans dans notre pays !!! De discussion en discussion , il nous propose de nous guider vers la mine le lendemain et de jouer les interprètes auprès des autorités minières.

INSTALLATIONS MINIERES REOCIN

TIR DE MINE IMMINENT

Quelques detours et le lendemain, nous arrivons aux bureaux de la mine; l'autorisation nous sera refusée ; rien d'étonnant quand on voit le gigantisme de celle ci ,surtout qu un tir de mine est prévu pour l'après midi .Nous nous sommes donc contentés de fouiller les déblais qui l'entourent ; notre présence ne tarde pas à attirer l'attention et nous sommes bientot apostrophés par un personnage en costume cravate à bord de sa voiture. Nous arrivons à comprendre qu'il travaille pour la société exploitante et qu'il dirige le laboratoire de recherche : il se propose de nous faire visiter les batiments inférieurs : milliers de carottes de sondage  étiquetées ainsi que d'énormes pièces de blende plus ou moins massive ; puis il nous met en contact avec un "ouvrier"  ROBERTO qui sort de la douche et s'apprete à aller au golf !! Celui ci , mis au courant de notre venue, nous montre qqs belles pièces extraites de la mine et comme il nous annonce des prix plus qu'interessants pour des galenes, chalcopyrites etc ..et qu'il en garde chez lui pour les "amigos", nous parvenons après maints palabres en javanais à fixer un rendez vous avec lui  à la "noce" car son temps est précieux .

Le soir venu , après la visite imprévue d'une mine de fer transformée en parc animalier à OBREGON , nous téléphonons à Roberto par l' intermédiaire  de notre interprète.

OBREGON ANCIENNE MINE DE FER

RESERVE ANIMALIERE A CETTE EPOQUE

Quelques minutes plus tard, il est là et nous engage à le suivre jusqu'à l'un de ses appartements en bord de mer ; assez difficile car Roberto s'est pris pour Fangio ..son temps est vraiment compté ; enfin, il nous déballe des pièces intéressantes mais bien trop grosses par rapport à nos interets puis, il se "fait tirer l'oreille' pour sortir les pièces qui nous intéressent .A bout de patience  et voulant se libérer au plus vite, il finira par nous laisser les pièces convoitées mettant par dessus des petites pièces pour nous voir partir .

Rassasiés , la place dans le coffre devenant rare et les autres sites connus trop éloignés ,nous prenons la route du retour, profitant des boutiques frontalières pour écluser notre reste de pesetas et parvenir vers 20 h sur la capitale.

Pour l"Espagne maintenant, nous quitterons les Asturies pour des horizons plus lointains

 

POUR BIENTOT    ...........A  SUIVRE  ..........


26/02/2015
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