LES PASSIONS DE MICHEL

LES PASSIONS  DE MICHEL

SORTIES AVANT 2000


NORMANDIE 1993 (1)

NORMANDIE 1993 / ASCENSION  20/22 MAI

 

6H Départ sous la pluie par la nationale . EVREUX : panne du J5 qui cale et refuse de repartir ; la pluie tombe à flot et le moral est dans les chaussettes ; petite accalmie ; ouverture du capot et examen du delco ; un coup de chiffon et c'est reparti !

Réunion internationale de 1992 à FRESNEY

Arret coutumier à LISIEUX pour un café et arrivée à LAIZE LA VILLE pour glaner qqs barytines ; il est déjà 9h30, la pluie remet ça et dans le bois, nous longeons la cloture qui entoure l'ancienne carrière . L'autre Michel se souvient d'avoir gratté autrefois dans ce secteur, ce qu'il fait immédiatement, trouvant aussitot un cristal triangulaire de 3à 4 cm .Aussitot chacun s'active et gratouille sous les racines apparentes en ayant soin de ne rien massacrer : qqs cristaux libres ou maclés sont mis à jour et un coup heureux me fait dégager une petite plaque couverte de cristaux avoisinant les 2cm ; nous récoltons jusqu'à midi et, assez satisfaits de nos trouvailles, nous restaurons dans le camion car la pluie tombe toujours..

Mais, notre but est surtout la carrière de Fresney le Puceux voisine. Dépannage d'un caennais qui a embourbé sa voiture dans un chemin détrempé et nous nous rapprochons du grand déblai réduit de moitié ( ce déblai, proche de la route n'existe plus aujourd'hui mais c'est là à l'époque où nous avions l'autorisation de fouille) .

 

Malheureusement, nous avons beau tourner et retourner les blocs, ils sont boueux et illisibles. Sur le plateau de la carrière ( bien moins vaste qu'aujourd'hui) qqs plaques en surface montrent des traces d' Acanthopleuroceras qui nous permettent d'esploiter jusqu'à 18h : la pluis tombe en continu ...il est temps de rejoindre notre gite , réservé par notre président à LANDES S/AJONCS ,gite qui nous a laissé bonne impression .

 

En ce vendredi, le soleil est de retour. Nous décidons de passer la journée en prospection de sites plus ou moins connus : d'abord les environs d'EVRECY à la recherche des fossiles du bajocien ; mais les champs sont en semis ou cultures ; du coté du MAIZET pareil ; nous abandonnons le secteur pour la cote :STE HONORINE DES PERTES en sachant qu'il est hors de question d'utiliser un marteau .Puis PORT EN BESSIN où les caennais nous avaient déjà emmenés l'année précédente ;ensuite OSMANVILLE où une connaissance de Michel aurait vu des "escargots" tout brillants dans le sinémurien .

 

PORT EN BESSIN L ANNEE PRECEDENTE

Finalement, rien à retenir de cette journée à part les balades ; nous rentrons au gite

 

Nous avons réservé cette dernière journée à la carrière de FEUGUEROLLES (à l'époque aucun problème) à la recherche des fossiles du toarcien . Comme d'habitude, nous attaquons la couche à Esericeras près du chemin ; elle s'est beaucoup rétrécie depuis une ancienne visite mais Michel dégote une belle Esericeras et deux nautiles tandis que Claude nous sort 2 belles Pseudogrammoceras .

 

Après un tour au camion, je découvre à mon tour une belle lytoceras ainsi qu'un bloc avec des ammonites variées mais les forces n'y sont plus ; nous avions prévu d'aller taper les blocs gris à dactylio et hildo mais en apercevant ce qui semble avoir bougé au dessus , je m'y rends et gratte les plaquettes ferrugineuses du bajocien qui forment un talus ; surprise ! à chaque retour de piochon, je vois apparaitre Oppelia, parkinsonia, vermisphinctes , certes peu developpées mais dégagées presque entièrement .Rejoint par mes deux compagnons, nous ne voyons pas le temps passer et il est 18 h quand nous quittons les lieux  pour rejoindre Paris


26/02/2015
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BELGIQUE 1993

BELGIQUE  / PENTECOTE   / 29/31 MAI 1993

 

3H du matin , départ pour huit membres du club vers la Belgique via l'A1 où nous récupérons notre canadien de service et nous parvenons à Charleroi sans encombre. Un rapide déjeuner car nous sommes pressés de casser du caillou ; le groupe se scinde en deux car ces dames ont décidé de faire du lèche-vitrine à Namur pendant que ces messieurs s"envolent vers MONTIGNY le TILLEUL

Visitée il y a deux ans déjà, son aspect a bien changé : les fronts de taille ont bien reculé et une fosse, à l'entrée, noyée en 1991 est à sec aujourd'hui ( de quoi sans doute faire des trouvailles) et certains sont déjà installés; pour ma part, avec Gégé nous décidons de suivre Jean Jacques qui nous a indiqué qu'un tir de mine récent a dégagé qqs blocs au niveau supérieur .

Les couches sont presque verticales le long du front accessible dont les kamikases détache une masse énorme qui les oblige à faire de grands bonds vers l'arrière ; en cassant les blocs accumulés sur le plancher, nous découvrons de petites géodes de quartz rosé, de la calcite microcristallisée, de la dolomie en cristaux courbes et de superbes petites pseudomorphoses soyeuses de quartz blanc sans oublier les superbes cristaux de calcite miel en scalénoèdres .De son coté, dans un gros bloc, Tony, notre canadien, a découvert une rareté qui fait l"admiration de notre ami belge : un micro cristal de malachite sur calcite.

Bon ! il est temps d'aller se restaurer .Sur les bas cotés du chemin, des blocs très foncés attirent mon attention et je ne résiste pas à utiliser la masse : après qqs coups, je vois s'ouvrir une géode remplie de gros scalénoèdres miel foncé si bien que nous retardons la descente: on ne sait jamais ; malheureusement, la roche est très dure et le travail sans résultat .

Aux véhicules, dégustation de bières belges ( ce ne seront pas les seules),et casse-croute: requinqués, nous visitons le plancher inférieur, libéré par les précédents chercheurs et là, c'est la surprise !!

 

 

Le front de taille ( 4m environ) est truffé de géodes bourrées de grosses calcites en rhomboèdres aux formes variées ainsi que des cristaux lenticulaires posés à plat .Malheureusement, les plus belles se situent à mi-hauteur : nous n'avons pas d'échelle et les surplombs faillés  sont quelque peu décourageants : malgré tout, le papy reporter qui nous accompagne n'a pas laché la place depuis notre arrivée. Après une sympathique récolte, nous changeons de cap car une autre carrière nous attend un peu plus loin : celle de LANDELIES

 

En bordure du canal, une barrière ferme l'accès aux véhicules et une marche d'approche est nécessaire...il fait très chaud maintenant. Selon nos amis, cette carrière très vaste s'est encore approfondie d'un niveau inférieur: de grocs blocs barrent le chemin et la recherche commence ; il s'avère très vite que la zone productive a du etre dépassée car la récolte est bien maigre et nous regrettons d'avoir quitté le gite précédent aussi vite ; un petit tour de l'autre coté du tunnel ne donne rien non plus .

Aussi quittons nous les lieux pour boire un pot au club de spéléo de CHATELET auquel adhère l'un de nos amis ;de retour à GOUGNIES chez nos amis, décrassage avant un barbecue réparateur.

 

 

Le lendemain, aucun retardataire au lever . Affutage des burins et c'est parti pour une troisième carrière : celle de BEEZ près de NAMUR ; étagée sur 3 niveaux et bien qu'étendue, rien de comparable avec ce qu'elle est devenue aujourd'hui: les dames nous ont quitté également pour se rendre à la foire de Freteuse; nous ne les retrouverons qu'à 22h au restaurant !!

 

D'énormes blocs basculés sur le plancher à proximité de l'entrée attendent d'etre concassés ( aujourd'hui, il faut traverser toute la carrière pour les trouver) . Chacun va de son coté et ne tarde pas à trouver des géodes où tronent un voire plusieurs scalénoèdres aigus: le plus dur restant à les détacher de blocs de 2 à 3 m3 !! Les scalénoèdres quelquefois biterminés sur gangue microcristalline de calcite sont les plus appréciés et la récolte est sympathique .

Après un casse croute et qqs bières fraiches bienvenus, nous rejoignons le 1er étage; dans les blocs prets à etre basculés, les géodes sont plus nombreuses mais les cristaux plus communs ; certains en font une abondante récolte. En fin de journée, nous redescendons au niveau voir si qqs géodes n'ont pas été oubliées mais le coeur et surtout les bras n'y sont plus .

Nous reprenons la route du bercail , stoppés en route par une troupe napoléonienne qui défile en nous barrant la route ( festivités de la Pentecote dans toute la région)

La soirée est prévue à "La Gougouline" à FLEURUS : aménagé dans une ancienne usine, je vous le conseille si vous allez fouiller ou visiter la région : buffets et boissons à volonté , brochettes à préparer et cuire soi meme, musique, danse etc.. un régal dont certains n'ont pas hésité à abuser

Vers minuit, après que ces dames nous aient rejoint et raconté leurs malheurs en dinant, nous quittons la place et cherchons un sommeil réparateur sur les matelas de fortune ; je vous passe les détails mais je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit, voisin d'une locomotive à vapeur ( et dire que c'est moi qu'on a surnommé airbus !!)

Nous avions prévu d'aller fouiller les calcaires à Rhinconelles à RUMIGNY sur la route du retour

 

mais qqs feuilles décrivant une carrière de marbre à calcite, dolomie et pyrite située à PHILIPPEVILLE nous font changer de plan ; une carrière à front vertical noyée se présente à nous : rien à espérer ; les abords et talus sont censés fournir spirifers, trilobites et crinoides ; seules qqs plaques de crinoides sont ramassées mais elles offrent peu d'intéret .

Encore qqs km ..un passage en France et nous arrivons à la mine de Fluorine de FOISCHES que nous avions visitée sans succès il y a deux ans. Aussitot descendus de voiture, nous sommes apostrophés par le maire du village qui, excédé par des hordes de fouilleurs étrangers il y a peu, nous somme de déguerpir .Après maints palabres, promesses, etc, il finit par nous accorder le droit de pénétrer dans le sous bois en nous priant de respecter la végétation

 

Mais, comme auparavant, la visite s'avère bien décevante et nous prenons congé de nos hotes près de qqs bières belges avant de rejoindre la région parisienne sans encombre; un seul regret ...celui de n'etre pas retourné à Montigny que nous visitions pour la dernière fois : quelque temps plus tard, en effet, l'exploitation de la carrière royale s'arretait et le tout fut noyé entièrement, ensevelissant à tout jamais ses magnifiques cristallisations

 

A quand la prochaine sortie ?? une réunion de club s'impose

 

 

 

 



22/01/2010 20 visites 0 Poster un commentaire

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08/10/2018
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TARN/LOZERE 1994

J'AI MALHEUREUSEMENT EGARE LES PHOTOS ORIGINALES ET VOUS LIVRE DONC DES PHOTOS DE PHOTOCOPIE DE MON CR

PAS TOP SUR ! MAIS POUR FAIRE ANCIEN, RIEN DE TEL !!!

 

En ce jeudi de l'Ascencion, le départ a été fixé à minuit de la salle des fêtes; aucun retardataire sur les cinq sortants et direction Albi via l'A71.

A peine sorti de Versailles, Gégé, chauffeur number one du Boxer et président du club, rend déjà les armes, victime d'un coup de pompe !Papy, confortablement installé, s'est déjà mis en état d'hibernation .

Après relai des chauffeurs restants et une pause coco et café, nous parvenons à ST Flour pour un p'tit déj : il est 5h45 et le fin crachin qui nous a accompagnés durant le voyage est toujours présent.

 

 

Le principal café de la place nous ouvre ses portes pour un "breskfast" bienvenu; je reprend le "manche" et, pour rompre la monotonie de l'autoroute,  je suis la N9 ( rectifiée aux dernières nouvelles ) en direction de Rodez : successions de virages serrés, droite, gauche, plus personne ne dort !!

Gégé terminera courageusement le voyage ( 50km à tout casser ) jusqu'au F1 d"Albi où nous avons réservé. 9 heures ! nous déposons les bagages et, immédiatement, route vers Trébas où, selon un copain de Gégé, un camion dépose chaque soir vers 17 h du minerai des mines voisines pour une petite entreprise qui s'est installée là .

 

 

En fait, le tas qui se trouve bien là est loin d'être récent ( 17h soit! mais à quel rythme?) Nous tournons, gravissons le tas, cassons qqs blocs épars sans récolter grand chose: quelques cubes oxydés, des petits quartz et enduits divers mais nous sommes loin des récoltes escomptées.

Par acquis de conscience, nous décidons d'aller jeter un coup d'oeil à la source: la mine du Burc elle même. Les abords ont bien changé depuis mon précédent passage 10 ans auparavant ! Les déblais qui s'accumulaient en bordure même de la route ( des kg de chalcopyrite et les fluos bleues ) ont complètement disparu, rasés et, une nouvelle fois, je regrette de ne pas m'y être attardé autrefois ! Prenant notre courage à deux mains, nous suivons le chemin qui descend jusqu'à l"entrée des travaux: des bassins de décantation, des stériles et une large grille qui bloque l'entrée nous font rebrousser chemin ( un autochtone rencontré sur un autre site nous apprendra qu'il aurait été possible de récolter qqs petites pièces!)

 

Empruntant les petites routes survireuses de la région, nous profitons des vues dégagées sur Montroc et surtout un immense chantier que nous ne situons pas tout d'abord, mais où nous parvenons finalement en suivant une large piste qui contourne la colline. Sur place, nous rencontrons une famille de fouilleurs qui nous apprennent que nous sommes à St Jean de Jeannes, mine du Moulinal, concession exploitée pour fluorine reprise par la Sogerem; chantier gigantesque. Un filon de fluorite, quartz et chalcopyrite affleure sur le plancher où nous sommes; malheureusement, la fluo ne s'y exprime pas en cristaux. Si je suis déçu, il n'en est pas de même pour mes camarades qui récoltent des blocs de chalco à qui mieux mieux! J'ai bien du mal à leur faire quitter les lieux pour poursuivre notre périple.

Nous parvenons bientôt à la carrière du Rivet face à l'ancienne mine de Peyrebrune fermée depuis 20 ans; des panneaux et une chaine en interdisent l'entrée mais à cette époque cela ne nous rebutait pas.

 

 

 

 Gégé, épuisé et satisfait de sa récolte de chalco, boude la carrière et préfère une sieste au camion; de notre coté, nous furetons sur le plancher puis passons à l'étage supérieur où l'un d'entre nous finit par découvrir qqs petites pièces sympa où barytine, sidérite et quartz s'expriment en petits cristaux: pas de filon apparent sur la paroi !! A qqs pas, des blocs ferrugineux ( probablement éboulés d'un niveau supérieur) attirent notre attention; éclatés consciencieusement, ils nous livrent qqs échantillons variés. Je vais avertir Gégé ( mieux vaut ne pas le laisser à l"écart) et nous ouvrons des géodes (pas très grandes) qui laissent apparaitre galènes octaédriques, sidérites finement crêtées avec petits quartz et calcites, et d'après l'inventaire du Tarn, sans doute des goethites, pyrolusites  et smithsonites. Malheureusement, le temps passe et il nous faut quitter l'endroit à regret et d'autant plus à regret que, de retour le lendemain jour ouvrable, Gégé et Papy, envoyés en émissaire auprès de l'ingénieur recevrons un refus sec de sa part.

Quand je songe aujourd'hui à ce qui a été trouvé par la suite, particulièrement en magnifiques fluorites sur sidérites et autres minéraux, je me dis une fois de plus que nous avons raté une occasion en or et qu'aurions nous trouvé si nous avions parcouru tous les niveaux ce jour là .

19H ! nous rentrons sur Albi où nous attendent un décrassage, un bon repas et une nuit reposante.

 

 

Le lendemain, retour à Peyrebrune pour la visite de la carrière Carcellier où 2 filons de fluo sont répertoriés; après qqs hésitations, nous longeons un chemin qui nous amène par les bois à cette carrière que nous parcourons en tous sens mais sans résultat; aussi décidons nous de rejoindre la carrière de la veille. Comme je l'ai dit plus haut et malgré les palabres entamés par nos deux camarades, l'accès nous est interdit par l'ingénieur car la carrière s'est trop étendue aujourd'hui et il ne veut plus assurer la responsabilité des visites; déçus, nous quittons la place pour une tentative à Montroc mais devant la barrière close, nous rebroussons chemin.

 

 

 

La route que nous suivons nous amène bientôt à Montredon, vaste secteur à agates en blocs parfois métriques ; je retrouve assez vite le gite de La Fontasse, proche de la marbrerie et des mines de wolfram . Les agates sont nombreuses derrière les épineux et sont groupées en 'bauges" ; le plus difficile est de les "sentir" pour déterminer celles qui pourront donner un bon résultat au polissage ; après une bonne récolte, un casse croute s'impose avant de continuer la route.

 

 

En rassemblant nos souvenirs et avec l'aide de l'inventaire, nous parvenons à retrouver une petite galerie où j'avais trouvé de belles goethites mamelonnées autrefois; mais les visites de chercheurs ont été nombreuses depuis et les rares placages encore en place ne sont pas détachables des parois.

Pour terminer la journée, nous prenons le cap de la mine de Peyreblanque où nous sommes censés trouver de jolies barytines blanches; l"itinéraire proposé ne semble plus convenir et un agriculteur sympa nous en indique un autre via la ferme du Rec que nous trouvons assez vite; cependant, au lieu de stationner à la bifurcation d'un chemin remontant, nous descendons en camion dans le vallon encaissé et nous arrivons dans une propriété privée, villégiature d'un brave retraité ( il a bien du mérite de vivre dans un tel endroit). Nous prenant pour des illuminés ( être venus de si loin pour ramasser des cailloux ), il se lance dans un cours de minéralogue et nous dresse l'historique de l'exploitation puis en se "faisant tirer l'oreille" finit par nous indiquer le chemin d'accès en nous abreuvant de conseils de prudence. Après quelques minutes de marche à travers le bois encombré de carcasses de voitures, nous parvenons à un renfoncement au bout duquel s'ouvrent deux galeries superposées: la première  menant à un profond dépilage vers les niveaux inférieurs; nous ne sommes pas équipés et restons à l'entrée. Les flancs sont taillés dans la baryte massive mais notre ami Michel nous fait part bientôt de ses observations: sur le flanc même, s'ouvrent, par endroits, de petites géodes repérables à leur couleur rouille de glaise mais dévoilant de beaux cristaux tabulaires transparents jusqu'à 1,5cm pour de petites plaques que nous récoltons ainsi jusqu'à la fin de l'après midi.

 

 

Nous pouvons rentrer au bercail; le repas sera pris cette fois au "petit bouchon", resto détecté par Papy dans le guide du routard. Au dodo, demain, nous changepns de département: il faudra partir tôt.

 

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La "flotte" toute la nuit et cela continue sur la route. Direction la Lozère ;"ça va se lever ! " dit papy,   "avec la marée" rajoute Michel ; il faut avouer qu'ils auraient pu à l'époque remplacer Gillot Petré car nous arrivons à Marvejols à sec et le soleil nous accompagnera toute la journée.

Dans la ville, ravitaillement en tout genre et pause café; un conseil cependant si vous fréquentez la ville, ne laissez pas trainer vos savates en bord de chaussée, et faites un maximum de place aux automobilistes du coin...ils ont une facheuse tendance à vous rouler sur les pieds et vous regardent d'un air hagard quand vous faites mine de crier. Le pied massé, le jogging arraché rentré dans les chaussettes, nos anciens visiteurs de la Lozère retrouvent sans trop de difficultés ( cela m'a fort étonné! ) le chemin du Ravin bleu , plat de résistance de la journée.

 

 

L'accès par le haut des marnes est assez malaisé car le terrain est gorgé d'eau; cela ira en s'améliorant sous le soleil. Nous atteignons bientôt la base des marnes où nous récoltons à fleur de sol, les petites ammonites pyritées classiques du Toarcien.

 

 

 Gégé gratouille un secteur et découvre qqs rostres de bélemnites puis, dans ine couche inférieure, qqs ammonites en nodules, rejoint bientôt par les autres ; il doit y avoir des nids car Gégé et Papy récoltent à tout va tandis que les autres, pourtant à 2m de là, ne voient rien !! Le temps passe vite, personne ne songe à se restaurer sauf Gégé qui, ne pouvant se passer de casse croute, a disparu depuis longtemps. Le voilà de retour, requinqué et prêt à "marner" de nouveau.

 

 

Entre temps, Michel, toujours lui, ( hélas disparu l'an dernier ) a entamé les marnes en plaquettes un peu plus haut et mis à jour qqs ammonites au test en pyrite de taille un peu plus intéressantes mais malheureusement très aplaties; chacun le rejoint et s'active à qui mieux mieux; nous laisserons en partant une belle saignée qui disparaitra très vite sans doute en peu de temps. Nous finissons par remonter au camion pour le casse-croûte: il est quand même 16h30 et les estomacs réclament leur dû .

 

 

 

Mais nous n'en avons pas assez et , en remontant au nord de Marvejols, nous jetons un coup d'oeil aux travaux de l'A75 près du village du Buisson où des pegmatites avaient été signalées ( j'avais qqs années auparavant trouvé des bâtons de tourmaline dans la réfection d'un chemin tout proche; malheureusement, plus de chemin aujourd'hui. Aussi, je guide mes camarades vers l'ancienne carrière de La Chaumette où j'avais récolté qqs tourmalines ( 10cm) dans le quartz; en partie remblayée autrefois, elle l'est totalement ce jour là, enfermée derrière des barbelés mais avec une porte accessible; il faudrait aujourd'hui un gros travail pour remettre à jour les blocs de quartz à tourmaline et je me prends à nouveau à regretter le temps où j'aurais pu en faire une ample récolte mais je n'avais pas l'esprit club et me contentait d'un ou deux exemplaires !!! Carrière épuisée, tout comme nous d'ailleurs et nous prenons la route du futur gîte destiné aux sections jeunes de notre village: situé près de Nasbinals, il est gardé pour l'heure, par un couple originaire de Dordogne qui en assure la maintenance.

Répartition des chambres...course aux douches...tièdes et en route pour "La route d'argent" le restau de la ville; les routes sont désertes mais le stationnement impressionnant ! En pénétrant dans le restau, nous comprenons pourquoi: tout le village semble s'être donné rendez-vous ici et nous devrons patienter avant qu'une table se libère.

A la fin du repas, nous nous intéressons ( en bons scientifiques) à un trophée de brochet qui orne le bar puis, de fil en aiguille, aux prunes et à leur faculté de transformation en liquide en compagnie d'un des gérants qui, apprenant d'où nous venons, continue à nous servir; en effet, il n'a pas oublié la visite des notables chantelouvais quelque temps auparavant. Comme Gégé ferme déjà les yeux, nous rentrons au gite. Bizarre !! il me semble que les nombreux virages de la route avaient disparu au retour !!!

 

Le lendemain, il fait "frisquet" sur le plateau ; rapide déjeuner, réorganisation du camion en prévision du débarquement du retour . Insatiables, nous ne pouvons quitter la région sans une dernière récolte; indiquant à mes comparses que j'avais trouvé de beaux blocs de quartz avec barytine en 91, Papy décide tout le monde à voir sur place: mais les travaux de l'A75 ont englouti complètement la zone. Tant pis! direction Le Piboul où nous sommes tous allés déjà une fois;

 

 

 Ma mémoire des itinéraires ne fait pas défaut et j'amène la troupe à bon port; crapahut dans le bois et nous retrouvons le filon poursuivi de deux petites galeries dont l'une éboulée; nous glanons qqs petites pièces ( l'heure n'est plus aux gros travaux ) et il faut songer à repartir.

 

 

Pause à nouveau à St Flour pour un en cas puis A71 et relais des chauffeurs, pour parvenir sans encombre à la maison entre 19 et 20h, heureux de cette sortie, pas très riche en trouvailles mais chargée d'oxygène et de décompression


26/02/2015
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LA UNION 1997 (2)

LA UNION +++ BIS

 

Comme prévu mon rapport de fouilles d'Avril a fait des envieux et nous avons décidé de resservir les plats :Gégé ,le président d'alors et Papy le vétéran se joignant aux 2 Michel qui étaient déjà de la partie 3 mois avant.

AVATARS EN TOUS GENRES

Les préparatifs ayant été avancés, nous partons vers 13h30 de manière à circuler à la fraiche en Espagne ; le sort va en décider autrement car le voyage va se révéler fertile en surprises de toutes sortes. En effet à hauteur de Gannat (Puy de dome) ,une durite décide lachement de laisser échapper à gros bouillon, la totalité du liquide de refroidissement. En attendant le dépanneur qui tarde à venir, nous nous installons en tailleur sur l'aire de refuge et attaquons nos premières parties de tarot au grand effarement des touristes de passage .Pris en charge par Maif assistance, nous nous offrons un voyage en Espace et une cure à l' hotel de Vichy après avoir laissé notre boxer au garage.

STOP GARAGE DE GANNAT

Le lendemain, nous le récupérons mais les horaires ne correspondent plus à nos plans de bataille .Je propose donc à mes "companeros" d'aller fouiller les gites à barytine de Roure StBabel où j'avais fait de bonnes récoltes le mois précédent en solitaire ; la proposition est acceptée avec entrain d'autant que le site est proche.

Malheureusement , comme je le pressentais, la carrière est occupée par deux chercheurs locaux qui, travaillant avec méthode, ont libéré de leurs épontes des paquets d'argile qui contiennent les cristaux; nous laissant bientot leur place, nous poursuivons le travail mais les filons se resserrent et les récoltes seront plus qur maigres.

DECRASSAGE AU LAVOIR

Le temps passant, nous décidons de reprendre la route non sans avoir fait quelque toilette dans le lavoir municipal. Après un repas pris dans le Larzac, Michel ,nouveau chauffeur teste l'éclairage car la nuit tombe; Quelle idée n'a t il pas eue là (heureusement d'ailleurs) :une veilleuse manque à l'avant, un feu rouge ne fonctionne pas à l'arrrière et le tableau de bord demeure désespérément noir.

Aussitot, Gégé fonce sur ses outils ; tournevis, pinces, tout y passe ..il démonte, remonte , rien !! Nous sommes obligés de reprendre la route pour chercher une station quand l' un d'entre nous (je crois que c'est Papy) prononce le mot FUSIBLE !! fusible...vous avez dit fusible... comme c'est fusible ! Livre de bord en main, nous feuilletons et ne tardons pas à découvrir que le fusible 6 protège justement ce qui fait défaut. Ouf..une station ..achat d'un jeu complet ...ouverture de la boite ..évidemment pas de fusible 6 sauf....dans la boite à gants !! (Il faut dire qu'à l'époque, le camion servait à toutes les sections et il faut bien que les jeunes chantelouvais s'amusent !!!)

INQUIETUDE ET PALABRES

Nous pouvons maintenant rouler et nous arrivons à LA UNION vers 11h et nous mettons immédiatement en quete de chambres à l'hotel qui nous avait hébergés en Avril . Mais comme le pensait Michel, nous sommes en Aout et rien n"est libre ici comme dans les environs.

Assez pessimistes, nous cherchons ailleurs avant d'aller voir si l'ami Juan José (qui n'a pas répondu à nos courriers ) ne serait pas chez lui .Par chance, je reconnais sa voiture et en voyant passer notre Boxer , il met aussitot le nez dehors. Surpris d'abord ,mais pressentant une rentrée d'argent, il nous salue chaleureusement et nous explique que son travail l 'a empeché de répondre à nos courriers. Il nous invite à venir voir ses nouvelles pièces; palabres au bar du coin pour feter les retrouvailles mais certains s'impatientent (ils ne connaissent pas les usages espagnols) .

Juan assure de quoi nous loger à LOS ALCAZARES station balnéaire voisine où vit sa famille. Sur place , il se demène, téléphone, et  finit par nous trouver deux "habitacions" chez un particulier, discutant aprement les prix pour 6 jours fermes que nous payons d'avance. C"est loin d'etre le paradis : douche froide dans la cour, cabinet exigu mais nous voilà rassurés quant au gite. Notre ami nous introduit ensuite au "ristorante" voisin où nous prendrons chaque soir nos repas. Toutes ces démarches au pied levé et un dimanche de surcroit , il faut quand meme rendre justice à Juan pour sa disponibilité ; combien se seraient occupés de nous dans ces conditions.

Nous sommes dimanche et Juan se doit un peu à sa famille, nous donnant cependant rendez vous à la 'ocho' pour nous indiquer le chemin de la mine LOS BELONES que nous n'avions pu visiter en Avril. Entretemps et comme les cailloux n'attendent pas, j'emmène tout le monde à CATON pour récolter qqs quartz.

REPERAGES

Le soir, comme prévu, Juan nous emmène à la mine ; elle est  proche de celle d' HERCULANO mais de l'autre coté de la colline ; l' accès intérieur est court et aisé ..ça change ! et nous amène à l'entrée d'une grande géode découverte il y a 3 ans 

AU COEUR DE LA GEODE

 Le plafond et les parois sont couverts de cristaux de barytine bleue superbes (plusieurs cm pour certains) parfois recouverts de manganèse et se présentant en tablettes parallèles ou entrecroisées.

GEGE A L ATTAQUE

 

 Les pièces en relief ont évidemment été prélevées mais il reste quantité de plaques ...et de quoi nous mettre en appétit car Juan qui travaille le lendemain nous engage à revenir le lendemain seuls , ce dont nous n'allons pas nous priver jusqu'à "épuisement des forces ...de votre serviteur principalement, car les plaques ne sont pas évidentes à décoller.

MON DIEU   PRIONS !!

REMARQUEZ LA COURSE  DE LA MASSETTE

Pour l'heure, nous rejoignons la ville où Juan , qui n'a pas perdu le sens des affaires, nous propose, contre rémunération, de nous indiquer plusieurs itinéraires de fouille ainsi qu'une visite en commun de la mine BALSA qui livre en ce moment des baguettes de gypse grosses comme des crayons sur blende. Nous acceptons (à regret pour certains) , ce en quoi , ils n'avaient pas tort !!.....................

La mine de LOS BLANCOS précitée, nous verra faire plusieurs voyages le lundi et le mardi ,chargés comme des baudets, suant et soufflant, noirs de manganèse entre l'intérieur frais et l'extérieur 40° ....ce qui déclenchera chez votre serviteur une sciatique carabinée qui le handicapera tout le reste du séjour.

40 ° EN EXTERIEUR

AH ! BAH! ILS SONT BEAUX !

ON M'AVAIT BIEN DIT QU'ON BRONZAIT EN ESPAGNE

A PARTIR DE LA HS PENDANT 6 MOIS !!!!!!!!

 La mer toute proche permet de faire les preùières toilettes au grand effarement de certains baigneurs ;la douche froide de notre habitacion faisant disparaitre le reste difficilement. Rusé, Papy a différé le paiement de nos sorties à ce mardi soir, prétendant effrontément ne pas avoir la somme sur lui le dimanche ; nous sommes ainsi certains de retrouver notre guide .

Contacté par téléphone, il nous invite à le rejoindre à son QG, et promet de nous indiquer 3 nouveaux sites. En premier lieu, une mine où l'on devrait trouver de la fluo extra; mais dans la nuit, il n'en retrouve pas le chemin précis ; une deuxième qui a livré des quartz biterminés sur galène où il emmène mes compagnons jusqu'à 1 h du matin ( invalide, je garde le camion )

1H DU MAT ...ENFINS  SORTIS

 une 3ème qui consiste en déblais. Une 2 ème mine de baryte bleue devait nous etre indiquée, mais elle passera aux oubliettes car Juan change souvent d'avis et à cette heure tardive ( 3h du matin) il ne pense plus qu'à toucher sa récompense et aller se coucher.

Le lendemain mercredi, nous nous rendons à la mine de quartz visitée dans la nuit par mes camarades, route de La Manga. A force d'antalgique, je peux participer à la visite : un boyau descendant en pente raide nous conduit à une salle où une grande géode a été ouverte au marteau piqueur par Juan et ses amis; c'est elle qui doit nous livrer les pièces convoitées. Gégé s'est glissé à l'intérieur et détache des plaques que nous nous partagerons en partant; les parois et le plafond montre les memes pièces mais évidemment tout ce qui était accessible a disparu .

AU JOUR C'EST PLUS RELAX  NON ???

Comme il n'est pas tard, nous nous dirigeons vers ALUMBRES et ESCOMBRERAS pour visiter les déblais du "pozo 12" qui devraient fournir qqs petites fluos. Là, 3 ou 4 cailloux se battent en duel et nous abandonnons le site rapidement, terminant la journée en repérages le long de la "carretera 33" qui rejoint La Union à Portmann (route que nous n'avions jamais empruntée en Avril) .E lle dessert la plupart des carrières à ciel ouvert (regrets!) et de nombreuses mines dont BALSA .

AIGUILLES EN TOUS GENRES

Les plans proposés par Juan s'avérant foireux, nous n'avons rien pour jeudi . Aussi, malgré les réticenses de Michel2 à nous rendre seuls en souterrain, je décide les autres à rechercher les gypses en aiguilles que nous avons seuleument vus en Avril à la mine SAN TIMOTEO .Gavé de cachets, je retrouve immédiatement l'entrée ( il ne faut pas compter sur mes compagnons sur les itinéraires) et après qqs hésitations à l'intérieur, j'amène mes lascars dans la galerie. Nous avons ,cette fois, prévu des cageots ..seule manière de ramener des pièces intactes ;en quelques minutes les cageots sont remplis (il faut pourtant sélectionner les pièces pas trop encroutées des résidus de pneus carbonisés)

Sortis de la mine, la plage de Portmann est à deux pas pour le premier décrassage ; heureux de ses trouvailles, Gégé,d'humeur joyeuse, se lance à l'eau , batifole, et décise soudain de nous faire un numéro d' équilibre sur des oursins qui passaient parlà ...un pied plus l'autre pour une nouvelle récolte d'aiguilles si bien que le poste de lz Croix Rouge installé pas loin lui ouvrira ses portes et le reste, mettant à ses pieds deux jeunes infirmières rebpndies , pincettes en mains ...pour je ne sais quoi faire ??

LA C'EST VRAIMENT SUSPECT ...QUE LUI FAIT -ELLE ??? 

AH !! BON !! NOUS VOILA RASSURES  !!!

MOI VOUS SAVEZ !! J' ATTENDS LE CLIENT!!

( pardon papy )

Gégé ayant repris son pied !!!! nous quittons l'endroit ..à regret nous a t il confié !!

Une visite à LOS BLANCOS plus approfondie nous livrera qqs goethites mamelonnées ainsu que qqs barytines cretées oxydées de peu d'intéret .

Le lendemain vendredi , pas d'autre solution que de retourner aux gypses en aiguilles avant la sortie prévue la nuit à BALSA. Complétement Hs en ce jour, je laisse partir , à regret , mes compagnons et reste au camion : quoi de plus pénible ! Surtout que chacun ramène sa cagette de gypses sans s'etre préoccupé de l'invalide !!! L'après midi , nouveau séjour à la plage et repas au restau car, il va falloir qqs forces pour affronter cette nuit ( 5h de souterrain  do,t je ne ferai pas partie )

 

CALVAIRE POUR TOUS

La description qu'en a faite Juan le premier jour n'engage pas à l'euphorie ; je sais déjà que je ne ferai pas partie du voyage et l'idée de passer 5 h à attendre au camion me ruine ; à l'heure dite ou presque ( 1h de retard !) Juan est au rendez vous et je mène mes compagnons à proximité ( conduire est la seule chose que je peux faire)

La mine est toute ptoche de la carretera 33;  il faut simplement  repérer l' entrée cachée en haut d'un vallon et le labyrinthe des galeries. Chacun ,équipé comme il convient et barquette en main, le groupe m'abandonne ; je ne pourrai meme pas quitter les lieux , incapable d'appuyer sur les pédales, et patienterai pendant plus de 4h avant de voir réapparaitre mes camarades. Fourbus, suants, dégoulinants et sans cagettes à la main , la mine déconfite, je ne peux ici que rapporter leurs impressions négatives, abandonnant les cagettes pour faciliter le retour:  rien de rien ! l'endtoit valait la peine d'etre vu ...des baguettes de gypses de 30 cm ornant des géodes mais la roche extremement dure et inattaquable au burin  étincelait sous les coups sans rompre. Seuls qqs cristaux libres ont été remontés au jour ce dont Juan ne s'est pas privé ..surement adeptes des recollages .

Il y avait une certaine amertume dans l'air et d'ailleurs notre guide, l'ayant bien senti, ne s'est pas éternisé ce soir là, nous quittant rapidement sans un mot.

JOIE  ET .....

Le lendemùain, nous remontons vers la France sans négliger le pélerinage à FUENTES DE EBRO près de SARAGOSSE .Un premier repérage en soirée montre pas mal de changements par rapport à nos précédentes visites: nouveaux chemins, terrain passé au scrapper.

UNE DES NOMBREUSES CARRIERES DE FUENTES

Le dimanche, nous sommes à pied d'oeuvre et Gégé s'attaque immédiatement aux boules anciennes entassées pas très loin ; ayant retrouvé un peu de vaillance ce jour là,  je gagne la carrière voisine dont le front de taille est bien dégagé; je ne tarde pas à découvrir dans la partie basse un reste de géode avec des cristaux bien développés ...site que j'abandonne à mes compagnons qui ne connaissent pas le site.

De mon coté je suis retourné au camion pour chercher de quoi ranger les échantillons ; c'est en revenant ( le soleil a tourné sans doute !) que mon oeil est attiré par un petit trou à qqs pas de la géode que j'exploitais . Aussitot le burin chauffe et je ne tarde pas à faire sauter le chapeau d'une géode aux cristaux pas très limpides mais rematquables par leur nombre et leur implantation.

DEUX PIECES RECOLTEES CE JOUR LA

C'est à regret que nous quittons la carrière pour remonter en direction de LOGRONO et permettre à Papy de visiter les gites à pyrites d' AMBASSAGUAS. Nous posons nos bagages à l'hotel international d'ARNEDO où je retrouve un couple de chercheurs que j'avais rencontré l'année précédente chez Ramon à Berbes

 

DECEPTION

 

A L'EPOQUE OU AMBASSAGUAS ETAIT UN DESERT

Ambassaguas, village abandonné les années passées, semble bien occupé cette année; nous sommes accueillis par une meute de clébards de tous poils et un autochtone nous refuse le parking sur la petite place avant qu'un autre sbire nous apostrophe ' no picare !! no picare!!"; nous ne sommes pas doués en espagnol mais c'est clair . Nous nous replions plus bas sur la piste où je sais pouvoir trouver qqs pyrites mais aussitot arretés, ce sont des cris et des sifflements qui nous font dresser la tete. Apparemment, nous sommes indésirables en ces lieux déserts il y a deux ans. Nul doute que les affaires réalisées par le propriétaire du site voisin NAVAJUN y soit pour quelque chose !!

Dépités, nous quittons les lieux et prenons la route de la France; complètement HS cette fois, je laisse Gégé et Michel se relayer au volant ; après un voyage épuisant pour moi , nous rentrons à Chanteloup à 3h du matin .

Ce FUT MON DERNIER PERIPLE EN ESPAGNE MAIS QUI SAIT , PEUT ETRE QUE LES FORCES ET L ENVIE REVIENNENT !!!!!!!!!!!!!!


26/02/2015
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LA UNION 1997 (1)

LA UNION

 

Suite à la lecture attentive du N°2 de la revue BOCAMINA consacré au district minier de LA UNION ,j'engage qqs membres du club à trainer nos bottes dans ce secteur. Près de 1800 km de route nous attendent (MAIS EN 94 nous en avons bien parcouru 5100 avec un copain sur 10 jours ..alors ??)

Aussi avons nous fixé le départ à 21h 30 de notre QG en ce Vendredi 4 avril ; route sans problème et nous arrivons sur place le lendemain à 17h ..repérage rapide des lieux qui nous montre des montagnes de déblais sur des km et des km, des puits maçonnés surmontés de chevalements en plus ou moins bon état .

Plus tard, nous constaterons que c'est toute la région  comprise entre LA UNION et LA MANGA qui est percée comme un gruyère ;les exploitations souterraines sont pratiquement contigues et développent des km et des km de galeries .

Pour l'instant, nous empruntons la piste qui joint les villages de LLANO DEL BEAL à PORTMANN,siège des exploitations aux installations abandonnées et délabrées (mines de fer et manganèse). Cette piste serpente entre des tonnes de stérile et dessert une multitude de puits .Près de l'un d'eux, nous arretons notre camion pour prendre qqs photos et gratouiller les déblais.

Dix minutes ne se sont pas écoulées que nous sommes abordés par un autochtone ;nous ne parlons pas espagnol et nous avons bien du mal à savoir ce qu'il veut .Nous parvenons cependant qu'il nous propose d'aller voir les minéraux qu'il entasse dans sa nouvelle demeure à LA UNION meme .

PREMIERS PALABRES

Sur des tables, dans des caisses ou sur des étagères, s'alignent des quartz, des calcites ,des gypses , des barytines magnifiques.

 Après maints palabres ("yo...HOY...D'JAI ...NO COMPROMISE ....et j'en passe) il propose de nous accompagner ou nous voulons...moyennant finance évidemment et rendez vous est pris pour le lendemain "domingo ..a la diese ) à l'endroit de notre rencontre.Il nous reste à chercher un hotel dans le secteur ; après quelques errances vers le nord ,nous revenons finalement à LA UNION où nous posons nos bagages à 'L HOTEL DES MINEURS !! pour 4 noces.

Le lendemain donc, nous sommes sur place en avance et nous fouillons les déblais à la recherche de smithsonite guttulaire ; mais l'ami Juan José se fait attendre et le temps passe . Les noms d'oiseaux commencent à fuser et nous commençons à voir nos plans s'effondrer. Soudain ,notre ami débarque avec 45mn de retard , les mains jointes en prières pour se faire pardonner (comme tous les Espagnols ce n'est pas un lève tot )

Nous le suivons vers LLANO où il nous présente son ami Francisco Martin dit "PACO" qui servira ce jour d'assurance au cas où ne serions pas ressortis de la mine à l'heure prévue. Autorisation accordée, n°s des véhicules relevés et déposés au poste de garde de Portmann (golf de LA MANGA) ;;;on ne plaisante pas sur place !! Nous voilà partis pour notre première expédition

EN FACE DE LA MINE

MINE HERCULANO

L'entrée se trouve en pleine zone résidentielle et il faut se montrer discret dans nos préparatifs; ceux ci se feront dans la petite chambre d'accès devant le puits principal.

NOUS SOMMES PRETS ET PLEINS D'ENTRAIN

Cette mine a exploité le fer... Nous devrions y trouver de la calcite en minéralisations diverses et Juan nous a promis des sacs pleins. Nous nous engageons enfin dans le boyau d'accès et descendons régulièrement à la lumière de nos frontales ; heureusement que nous sommes accompagnés car, descendre seul dans cette mine sans marquer son chemin et encore ! serait de la folie ; des boyaux partent dans tous les sens , des puits sans fond bordent le chemin et des murets de pierre ne demandent qu'à dégtingoler.La descente nous parait déjà interminable, la sueur coule sur nos visages et nous continuons de nous enfoncer dans les profondeurs, imaginanr déjà ce que va etre la remontée avec nos sacs chargés.

Nous arrivons enfin devant une paroi  couvertes de scalénoèdres aigus ; comme la place n'est pas énorme 2 d'entre nous doivent rester sur place tandis que les deux autres vont aller fouiller un autre secteur avec Juan .Un changement d'équipe devait etre effectué au bout d'une heure mais il n'aura pas lieu . C'est ainsi  que Phiphi et votre serviteur passeront 3 ou 4 heures dans leur goulet  à récolter tant bien que mal dans des positions souvent inconfortables avant d'apercevoir la lumière de nos camarades .Ils ont de leur coté travaillé une zone de calcite 'muy limpio' tout à fait différente de la notre.

La remontée peut commencer car les sacs sont pleins et les difficultés sont au rendez vous ; il faut souvent progresser à genoux ou à quatre pattes et avec ce que nous portons ce n'est pas évident . Epuisés et ruisselants sous la crasse noire nous parvenons à la sortie ;  une pluie fine ne suffit pas à éclaircir nos visages.

LE TABLEAU N'EST PLUS TOUT A FAIT LE MEME !!

Rendez vous plus tardif est pris pour le lendemain pour une nouvelle visite souterraine mais ,à notre demande, Juan nous montre sur le chemin une carrière à ciel ouvert (LOS BLANCOS) où nous pourrons fouiller le lendemain matin.Mais notre soif n'est pas apaisée et, sans tarder, nous pénétrons dans la carrière pour deux nouvelles heures de fouille :quelques nicro que notre ami ne saura déterminer et des pyrites micro ;

LOS BLANCOS EXTERIEUR

 retour à l'hotel , douche (je ne vous dit pas l'état des serviettes) et qqs victuailles ....nuit évidemment ronronnante pour tous .

SAN TIMOTEO

Lendemain (LUNES), nous arrivons à la carrière où nous furetons à nouveau .A midi, notre ami est là accompagné de Paco pour nous faire découvrir la mine de San timoteo qui a donné de belles barytines bleues quelquefois recouvertes de manganèse et des gypses en aiguilles magnifiques.

Devant nous, nos deux amigos trottent comme des lapins et nous avons du mal à suivre . L' entrée se présente en une rampe très pentue mais assez facile car taillée en marches d'escalier. Les boyaux intérieurs sont hauts et la marche plus courte et plus aisée. Malheureusement, le secteur à barytine ne livre rien ;Paco m'invite à le suivre vers un filon de quartz fumé peu attrayant avant de nous diriger tous ensemble vers une galerie qui a livré récemment de beaux gypses en aiguilles.Les parois sont entièrement tapissées de fines aiguilles étincelantes par endroits; malheureusement nos amis ne nous en avaient pas parlé sinon nous aurions descendu des cageots, seule manière de les remonter. La galerie parcourue, nous arrivons à une salle entièrement tapissée elle aussi.

Quelque chose cependant nous semble bizarre: Juan qui la veille s'était mis au travail de suite semble préoccupé, fume cigarette sur cigarette et conciliabule avec son ami ; il ne pensait pas que nous allions suivre jusque là ; à contrecoeur, il m'invite cependant à le suivre en s'engageant dans un boyau qui laisserait juste le passage d' un chien ce qu'évidemment je ne peux faire étant donnée ma corpulence; disparaissant dans le boyau, il en ressortira qqs minutes plus tard en rampant et ahanant , tenant à bout de bras une pièce miroitante

Ici, il convient de préciser que les découvreurs de cette partie de mine une fois récolté le maximum de pièces ont voulu s'assurer le bénéfice de ces gypses et n'ont rien trouvé de mieux à faire que d'y descendre des pneus qu'ils ont brulé sur place , encrassant toutes les parois ,;drole de conduite pour des mineralogistes.

"mart'cher" disent bientot nos amis et nous ressortons aussi noirs que la veille et regagnons nos "coches".

Comme la visite n'a pas été fructueuse, nos amis nous offrent en compensation un cageot de barytines du secteur ainsi que qqs gypses aciculaires avant de nous inviter à partager un en cas impromptu à Portmann où notre arrivée fait sensation parmi les "hombres" rassemblés dans la salle d'activités bar du village :ce sont tous d'anciens mineurs au chomage qui ont l'habitude de se retrouver là à taper le carton , regarder la télé ou compter les mouches en se remémorant leurs souvenirs .

ENTREE DE TERESITA  ...OUILLE !!!

Un peu de repos sous forme touristique nous permet de finir la journée. Nous passons devant la mine TERESITA "muy difficil" avec des passages en opposition impossibles pour les poids lourds que nous sommes. Nous nous contentons d'une séance photo avant de retrouver un peu plus loin, l'endroit de notre première rencontre .

Puis nous longeons la MINA CATON ,exploitée en souterrain mais ayant laissé sur les pentes d'innombrables rejets, particulièrement quart fumé , améthyste, vert plus ou moins couverts de calcédoine et d'aragonite.Nous terminerons la journée ici, en récoltant à meme le sol qqs pièces dans les chantiers réalisés par les chercheurs locaux :il y a de quoi faire ! surtout si l'on pioche un peu .

MINA CATON

Après un repas pris en commun dans la salle du foyer de LLANO ( hmm! las rognones ...aie le conero ...oLAALA ....demandez à phiphi...le lendemain l'estomac faisait du saut à l'élastique !!) ,nous fixons un nouveau rendez vous avec Paco (Juan effectue une de ses 2 journées de travail hebdomadaire le lendemain !) pour visiter la mine précédente en souterrain cette fois : visite gratuite celle là ..pourtant il est au chomage mais c'est un vrai passionné et il a pu constater que nous le sommes autant.

Soirée de décrassage ...nous en avons pris l'habitude!

Temps pluvieux et couvert le lendemain (MAYORES) mais tout le monde est à l'heure au RDV devant le café qui est devenu notre QG. On se réconforte un peu et il nous fait visiter son garage avec des pièces trouvées à l'endroit où nous allons....on bave déjà! Un reste de chemin que jamais nous n'aurions pensé prendre seuls nous amène avec le camion à l'entrée meme de la mine !!! Tunnel d'accès rectiligne et vouté au cheminement aisé (j'y tiens debout) ...puis sur la droite, une chatière suivi d'un goulet pentu où nous nous laissons glisser sur les fesses.

En l'occurence, les derniers  arrivés seront les premiers car comme chacun a pris position , les places sont rares ; Paco m'invite à le suivre dans un boyau voisin ; l'accès n'est pas facile; il faut ramper par endroits , grimper de fortes pentes bordées de trous béants mais le jeu en vaudra la chandelle . J'arrive dans une première zone où s"étale sur toute la paroi des placages de "quartz ahumado" (fumé) de plusieurs m2; certains au plafond atteignent les 5 cm mais sont inaccessibles. Je peux détacher, avec l'autorisation de Paco quelques plaques non adhérentes au support : le travail est facile puis "mart'cher"; j'ai compris ...quelques mètres plus loin, c'est le spectacle d'une paroi couverte d'aragonite blanche en bouquets qui s'offre à mes yeux et à mon burin .Mais Paco tient à préserver ses trésors et de toute façon mon sac est plein . Nous rejoignons nos camarades qui , apparemment n'ont pas récolté grand chose. De retour dans le tunnel principal, Paco furète et s'en va dans un autre secteur qu'il connait, espérant nous ramener qqs stalactites de calcedoine comme celles qu'il nous a montrées le matin ; mais la récolte qu'il nous distribue à son retour n'est pas formidable . A la sortie, un déluge d'eau et de neige nous attend; en plus de la boue qui nous couvre de la tete aux pieds, nous sommes frigorifiés et nous raccompagnons Paco chez lui avant de nous précipiter à l'hotel , non sans avoir fixé un nouveau rendez vous pour le lendemain (MERCOLES) 11h pour la mine de LOS BELONES qui a l'opposé de la carrière produit de la barytine bleue.

Le temps est affreux en cette matinée mais nos amis sont là :"nada" impossible de gagner cette mine, nous risquerions de nous embourber. Nous allions partir mais nos amis ne nous abandonnent pas et comme ils ont plusieurs cordes à leur arc, ils conciliabules en privé et nous proposent de retourner à HERCULANO dans une autre zone à calcite; nouveau rendez vous est pris "à la tres ..ou à la quatro" ; les deux amis ont ouvert dans une autre galerie des poches à calcite crème totalement différents de nos récoltes précédentes .

Une accalmie nous pousse à retourner à CATON fouiller la montagne de déblais; je connais quelques membres du club qui auraient fait plusieurs voyages au camion les sacs remplis ; ils n'auraient pas eu tort car au nettoyage à l'acide ,nous avons qqs agréables surprises.

A l'heure dite, Juan et Paco sont là ; nous partons et comme à l'habitude, les coordonnées sont laissées au poste de garde ;une nouvelle descente s'effectue dans le boyau (plus courte et plus facile m'a t il semblé ) pour nous amener dans une salle où Juan s'affaire à dégager les blocs qu'il a installé pour cacher l'entrée d'une géode assez developpée ; mais le boyau qui y mène ne permet pas à tous d'y rentrer : four de 2m de long sur 50cm de haut dont le plafond rst couvert de cristaux crémeux de bonne taille. Cinq mn lui suffisent pour sortir de la poche qqs pièces dont deux magnifiques qu'il conservera , partageant le reste entre nous à la remontée.

Quelques mètres plus loin, nous parvenons à une autre galerie élargie par endroit où nous allons travailler. Les cristaux ont des couleurs et des cristallisations variées dont une "amarillo (orange)" magnifique.

 Un peu plus loin, PACO (qui m'a à la bonne) me montre une géode qu'il a découverte récemment ;elle est couverte de cristaux blanc crème et forme de magnifiques bouquets ;il a déjà cueilli tout ce qui était en relief et quand il me cède la place je peux décoller le seul bouquet restant . Nous nous rassemblons dans la première salle et chacun s'en donne à coeur joie ;Phiphi, bien silencieux depuis quelque temps aura bien du mal à tout envelopper.

"Mart'cher" et c'est reparti pour la remontée ; quand nous arrivons à l'air libre, la nuit est tombée; il est 21 h 30... LE TEMPS PASSE VITE EN SOUTERRAIN

Nous épongeons toutes les poussières dans notre QG et restons ensemble pour un repas d'adieu non sans avoir monnayé cette dernière sortie;

 nous aurions pu rester davantage sur place mais certains manquaient de ressources en tous genres ou donnaient des signes de claustrophobie ; aussi ,nous décidons de quitter cette région non sans avoir échangé nos coordonnées pour échanges et sirties futures (avec accord financier général .....)

JUAN JOSE MARTINEZ PARDO

FRANCISCO MARTIN FERNANDEZ dit " PACO"

Nos contacts se sont révélés très sympa et disponibles cherchant à chaque fois une possibilité de remplacement ; le fait que nous ne nous soyons pas montrés regardant mais surtout passionnés et bons vivants comme eux n'a pas été étranger à leur accueil  et je pense que personne parmi nous n'a regretté ce voyage ; les récoltes s'entassant anarchiquement dans le camion , nous avons consacré la journée du lendemain (JUERDES) à sa remise en ordre avant de remonter

CIAO LLANO ET..A BIENTOT

Région que nous quittons à regret mais que nous ne tarderons pas à retrouver car au retour et à la lecture de CR , ce périple a fait des envieux ...

vous lirez cela bientot !

 


26/02/2015
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ASTURIES 1996

A SIGNALER QUE TOUTE LA ZONE DE BERBES A SUBI D IMMENSES TRANSFORMATIONS A L HEURE D AUJOURD HUI : Travaux de réhabilitation et autoroute ont complètement transformé le paysage

ASTURIES 19 AU 36 AVRIL 1996

Comme l'an dernier, voyage en deux temps avec nuitée à Bordeaux/Pessac avant de prendre en direction  de l'Espzgne via l'autoroute; arrivée sur place au coeur de l'après midi, nous cherchons un gite du coté de Prado hotel LA CARAVIA

NOTRE HOTEL LA CARAVIA

Me souvenant que la mine EMILIO (il s'agirait maintenant de REYMINA) devrait reprendre fonction dès septembre 95,nous allons immédiatement y faire un tour. Des véhicules y sont garés et un tas de déblai qui n'existait pas les années précédentes est à notre disposition. Sans tarder nous furetons, trouvons qqs petits cubes bleutés sur quartz puis dans un bloc plus gros, des géodes ouvertes avec calcite, quartz et fluo incolore. Les blocs sont durs et ne se cassent pas forcément dans la bonne direction ..dommage ! La récolte est cependant intéressante ;les blocs voisins sortent directement de la mine et ne sont pas trop lisibles. Le minerai qui sort de cette mine est emmené directement ( nous l'apprendrons plus tard) à l'usine de traitement voisine de TORRE (MINA ANA)qui tourne 24 h sur 24 avec toute la production des Asturies .

Le soir venu, nous prenons pension, comme l'an dernier à l'hotel voisin LA CARAVIA et cherchons à nous restaurer ; direction l'hotel de la Plage de LA VEGA que nous connaissons;

GRENIER ENTREE LA VEGA

 quel n'est pas notre étonnement d'y retrouver notre ami Ramon revassant sur sa pelouse ; nous arretant pour aller le saluer, nous sommes apostrophés depuis l'étage : notre stupeur est à son comble ..deux autres membres de notre club ( Jean Paul et Magali) descendus en Espagne par hasard ont pris pension à cet endroit sans que nous soyions au courant , accompagnés d'un couple ami ...le monde est vraiment petit !!!

Flairant les affaires, Ramon nous fait admirer ses nouvelles acquisitions en particulier des blocs de fluo incolore ou bleutée sortant ...on s'en serait douté...de la mine que nous venons de visiter ( bien sur ,directement sortis des profondeurs de la mine et non des déblais )! Ses prix ont également évolué ..la peseta est passé de 4 à 5 centimes de F.

Nos camarades ont quant à eux visité le jour meme la mine de Berbès et semblent très satisfaits de leur récolte ...ils comptent d'ailleurs y retourner le lendemain ce qui n'est pas notre but premier; aussi nous fixons nous un rendez vous pour le mardi car ils ont besoin de guide pour LA COLLADA que nous connaissons déjà .

Le lendemain dimanche, nous dirigeons  nos pas vers la mine ANNA précédemment citée, bien décidés à trouver l'accès aux tas supérieurs . Effectivement, meme en ce dimanche, toutes les machines tournent ainsi qu'un bull qui charge régulièrement le concasseur. Nous trouvons un responsable et lui demandons l'autorisation de "buscar minerales' ; pas de problème, il nous indique cependant que les minéraux seront 'pequenos"

MINA ANNA INSTALLATIONS

En bordure de la route d'accès au tas supérieur, nous reconnaissons les roches vues la veille dans la carrière ; le plateau est jonché de blocs illisibles et je préfère dévaler la pente couverte de blocs anciens et lavés; nous ne tardons pas à trouver des échantillons de toutes tailles et de toutes provenances dont MOSCONA ,le doute n'est pas permis ! Malheureusement déversées par les camions, la plupart sont souvent "bignées" mais gratuites et nombreuses; en redescendant, nous casserons qqs blocs en bordure de route ; de nombreuses petites géodes s y ouvrent mais les cristaux bleu violacé sautent facilement.

INTERIEUR BORDURE ROUTE

CARRIERE DES DEBLAIS

En fin d'après midi, nous rejoignons par le haut les travaux de Berbès où nous retrouvons nos collègues.Le site a encore bien changé et des tranchées s'ouvrent un peu partout ; la falaise quant à elle est restée telle quelle .Quelques plaques sont récoltées et après nettoyage, nous constatons que les pièces sont encore d'un bon niveau ; Jean Paul a d'ailleurs trouvé une jolie et large plaque esthétique digne de rentrer en collection.

LA VIESCA

Pour ce lundi , nous retournons à la Viesca qui nous a laissés sur notre faim l'an dernier; là aussi, nous constatons que des travaux ont été réalisés (les Allemands nous a dit Ramon ); un gros travail de déblayage est nécessaire pour retrouver les bonnes zones mais nos repères ont disparu. Les reins souffrent beaucoup et dès que nous atteignons une zone productive, tout s'effondre à nouveau ...à la longue c'est démoralisant !

PFOUFF !!! C  EST PENIBLE !!

Je laisse tomber pour aller fureter en surface sans réussite (AIE AIE !! La meme année une équipe a réussi à redécouvrie une géode de plusieurs mètres dont des pièces merveilleuses ont été sorties !!!!) .....pas de chance !! Nous reviendrons le lendemain avec nos amis sous la pluie qui nous a empeché de travailler et le surlendemain seul mais sans succès; finalement, nous laisserons sur place un trou de 5m de diamètre et 1m de profondeur ; depuis , à en croire mon collègue de fouille qui est retourné sur place en vacances , il semble que le terrain aie été racheté (par des Français) pour exploiter les minéraux présents avec interdiction d'accès !!

La veille comme prévu ,nous avions guidé nos amis à LA COLLADA .A notre arrivée, la guardia civile était sur les lieux ....cela n'inogurait rien de bon ! En fait, ils 'bullaient' tranquillement dans le secteur et notre arrivée fut le signe de leur départ.

PIQUE NIQUE IMPROVISE  LA COLLADA

Là aussi, nous pumes constater le passage des allemands sans doute ; les zones supérieures étaient chargées de fluo violette en petits cristaux et les zones basses encombrées de gros blocs détachés de la falaise. Certains étaient couverts de cristaux vert d'eau centimétriques; nous avons meme vu sur un bloc une géode avec des cristaux de 3 à 4 cm ...malheureusement mal disposés ils ont éclaté sous les coups de burin.

Quittant les lieux le mercredi , nous nous sommes rapprochés de la France vers  TORRELAVEGA où nous avons passé 2 nuits, guidés en cela par la proximité de la mine de REOCIN (article d'un Met F.) Hotel choisi au hasard sur la route ; l 'inspiration était là une nouvelle fois...un membre de la famille nous entendant parler français alors qu'il nous guidait à la chambre, en fait de meme ...il a séjourné 28 ans dans notre pays !!! De discussion en discussion , il nous propose de nous guider vers la mine le lendemain et de jouer les interprètes auprès des autorités minières.

INSTALLATIONS MINIERES REOCIN

TIR DE MINE IMMINENT

Quelques detours et le lendemain, nous arrivons aux bureaux de la mine; l'autorisation nous sera refusée ; rien d'étonnant quand on voit le gigantisme de celle ci ,surtout qu un tir de mine est prévu pour l'après midi .Nous nous sommes donc contentés de fouiller les déblais qui l'entourent ; notre présence ne tarde pas à attirer l'attention et nous sommes bientot apostrophés par un personnage en costume cravate à bord de sa voiture. Nous arrivons à comprendre qu'il travaille pour la société exploitante et qu'il dirige le laboratoire de recherche : il se propose de nous faire visiter les batiments inférieurs : milliers de carottes de sondage  étiquetées ainsi que d'énormes pièces de blende plus ou moins massive ; puis il nous met en contact avec un "ouvrier"  ROBERTO qui sort de la douche et s'apprete à aller au golf !! Celui ci , mis au courant de notre venue, nous montre qqs belles pièces extraites de la mine et comme il nous annonce des prix plus qu'interessants pour des galenes, chalcopyrites etc ..et qu'il en garde chez lui pour les "amigos", nous parvenons après maints palabres en javanais à fixer un rendez vous avec lui  à la "noce" car son temps est précieux .

Le soir venu , après la visite imprévue d'une mine de fer transformée en parc animalier à OBREGON , nous téléphonons à Roberto par l' intermédiaire  de notre interprète.

OBREGON ANCIENNE MINE DE FER

RESERVE ANIMALIERE A CETTE EPOQUE

Quelques minutes plus tard, il est là et nous engage à le suivre jusqu'à l'un de ses appartements en bord de mer ; assez difficile car Roberto s'est pris pour Fangio ..son temps est vraiment compté ; enfin, il nous déballe des pièces intéressantes mais bien trop grosses par rapport à nos interets puis, il se "fait tirer l'oreille' pour sortir les pièces qui nous intéressent .A bout de patience  et voulant se libérer au plus vite, il finira par nous laisser les pièces convoitées mettant par dessus des petites pièces pour nous voir partir .

Rassasiés , la place dans le coffre devenant rare et les autres sites connus trop éloignés ,nous prenons la route du retour, profitant des boutiques frontalières pour écluser notre reste de pesetas et parvenir vers 20 h sur la capitale.

Pour l"Espagne maintenant, nous quitterons les Asturies pour des horizons plus lointains

 

POUR BIENTOT    ...........A  SUIVRE  ..........


26/02/2015
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GARD 1995

LE GARD 1995

 

Minuit, tous les sortants sont là fidèles au rendez vous , pressés d'en découdre avec les roches et minéraux gardois ; pas de bruit intempestifs, Gégé dort ; C"est parti!

Circulation très fluide à cette heure de la nuit ;nous rejoignons l'A6 où nous retrouvons Tiny au péage (CELA FAIT PLAISIR DE LE RETROUVER).

Les chauffeurs se relaient dans les règles et cela n'est pas du superflu car des nappes de brouillard flottent sur l'autoroute avant de se transformer en véritable purée de pois. Grosse frayeur d'ailleurs à l'approche de Lyon quand le boxer , doublant un camion qui vient de freiner brusquement , se retrouve nez à nez avec une voiture couchée sur le flanc en travers de la voie. Coup de volant réflexe pour l'éviter...Tony a suivi ..ouf ! Merci au chauffeur, qui de sa position et analysant la situation a bloqué ses freins pour nous permettre la queue de poisson ; un repos rapide s'impose pour permettre à chacun de retrouver un rythme cardiaque normal.

Le reste de la route se fera sans problèmes et nous arriverons à Anduze avant l'heure prévue pour notre rendez vous. Nous en profitons pour déjeuner et donner de nos nouvelles par téléphone car la radio a annoncé que d'autres véhicules n'avaient pas eu la meme chance que nous sur l'autoroute.

Direction la carrière RUAS,près d'Anduze ou doit nous attendre notre contact( contact établi cet été par Gégé et Papy)

CARRIERE RUAS VUE DU 3E ETAGE

.Au passage, nous pouvons juger des dégats commis par les intempéries des dernières semaines. Sur place, beaucoup de véhicules mais pas celui qu'on cherche ; nous pensons que la carrière tourne et nous faisons demi tour pour retrouver la 2ème carrière abandonnée , poursuivis par une voiture qui nous klaxonne ; c'est celle de notre contact qui était en repérage dans la carrière . Présentations faites, il nous informe que le tir de mine prévu 2 semaines auparavant n'a pas eu lieu à cause du mauvais temps et que la carrière n'offre aucune possibilité actuellement .

Aussi nous conduit il chez ses beaux parents sur les hauteurs d'Anduze pour effectuer les échanges prévus et visiter sa collection; il n'a malheureusement que de la dolomie mais comme la carrière n'en livre pas , je lui laisse une bonne centaine d'ammonites en échange de 3 caisses composées. Dans la cour, ce ne sont qu'alignements de blocs de toutes sortes livrées à la pluie; à l'intérieur qqs vitrines avec les pièces du secteur et surtout Fontsante ; une collection de lampes de mineurs (rassemblée par son beau père décédé il y a qqs années )  fera l'admiration de mes compagnons.

Mais nous sommes impatients de fouiller nous memes et notre contact nous propose de fouiller les haldes de DURFORT. Arrivés sur place, je constate que nous sommes à l'endroit ou j'ai déjà fouillé en solitaire il y a qqs années ; les tas ont été remaniés depuis et, après un bon casse croute et le départ de notre guide, nous gratouillons à la recherche des fluos violettes et de la galène noyées dans la dolomie : qqs fluos, deux beaux cristaux de galène et qqs micros sont ramassés.

La nuit tombant très vite, nous quittons les lieux en direction de NIMES où nous avons réservé au F1.; nous y mettrons un certain temps car la ville est étendue; pour les repas ...abonnement au Courte Paille voisin.

DIMANCHE

Nous décidons de commencer nos investigations par la carrière RUAS pour en avoir le coeur net; elle n'a pas trop évolué depuis mon passage en aout et les espoirs de trouvailles semblent vraiment maigres

ENTREE DE LA CARRIERE

A l'examen, on s'aperçoit que le grand déblai a été ouvert pour permettre l'évacuation de l'eau qui sort en cascade du front de taille et est largement dégagé sur la droite en prévision du tir prochain.Très vite, en cassant les blocs ou en travaillant les géodes du front de taille,

UN DES FRONTS DE TAILLE

 nous dégageons quanrité de pièces de bonne taille : dolomies roses, blanches, crème, saupoudrées de manganèse parfois , calcites en cristallisations diverses etc...je n'avais jamais tant vu ni récolté autant de pièces en une journée .

POUR RECOLTER IL FAUT SE MOUILLER

Pour un site soit disant non propice à la récolte !!!! j'en vins à regretter amèrement mes ammonites et à m'interroger sur les motivations de cette personne que nous n'avons d'ailleurs jamais revue par la suite du séjour ??!!

LUNDI

A l'oppsé, nous ne pouvons faire que l'éloge du responsable de la sécurité des HBCM de la Grand' Combe M YVES GILBERT  que Dominique contacta le soir assez tard par téléphone. Prenant sur son temps de travail, il nous fixa rendez vous le lendemain, jour ouvrable, et nous amena directement sur les sites à azurite de MERCOIROL et les découvertes de CHAMPCLAUSON , nous trouvant meme un chemin d'accès carrossable jusqu'au pied des travaux et ce , sans accepter la moindre contrepartie .

REPAS RECONFORTANT A CHAMPCLAUSON

C'est donc sur ce site gigantesque que nous avons passé l'après midi , d'abord ensoleillé, à parcourir les pistes à pied, fendant les blocs de houiller à la recherche de fougères.Nous avons ainsi découvert : PECOPTERIS,NEUROPTERIS,ANNULARIA,CORDAITES , CALAMITES  etc..Le champ d'investigation était très vaste et nous aurions pu y passer plusieurs jours ;aucun risque de se faire chasser pourvu qu'on ait eu la courtoisie de demander l'autorisation

AUJOURD HUI MALHEUREUSEMENT, LA DECOUVERTE A ETE REHABILITEE ET PLUS RIEN DE CELA N'EXISTE

La fin de l'après midi pluvieuse nous verra regagner le camion pour rentrer au bercail. Une petite anecdote à ce propos

Arrivés au F1,nous constatons l'absence de Tony (notre canadien qui préfère le luxe de son Alfa à notre camion) ;qqs min d'attente ...pas de Tony ...nous rentrons nous décrasser mais 3/4h plus tard, très inquiets, nous appretons à refaire la route avec Laurent quand notre canadien débarque, frais et rose, l'air naturel .....Il avait tout simplement bifurqué sur la route pour aller faire ses courses au Carrefour voisin (dont un bon kg de pommes qu'il consomme à raison de 2 par jour )sans le moindre avertissement . Sacré Tony !!!ça plane pour lui !!

MARDI

Pour ce dernier jour, nous avions prévu les sites à azurites de Mercoirol puis de pousser jusqu'à St Laurent le Minuer, mais constatons le très forte usure d'un pneu , nous perdons la matinée à faire changer le jeu avant.

Rassurés, npus gagnions le premier site mais il est déjà midi 

RUISSEAU DE MERCOIROL

 les blocs sont rares mais dans le ruisseau , je découvre un gros bloc à moitié enterré aux couleurs vives ; j'appelle le reste de la troupe et ce bloc livrera un joli cristal de 5mm d'azurite ce qui est pas mal pour le secteur. Tony récoltera aussi de belles petites pièces dont un cristal d' anglésite sympa. Bientot, nous quittons le ruisseau à la recherche des pyro dans les grandes failles voisines.

VERS LES PYROS

Il y a bien par ci par là des petits placages en batonnets mais rien de mirobolant ; nous regagnons le camion ; bien nous en a pris car un 4/4 de surveillance arrivait.

Bon que fait on ?? Trop tard pour ST Laurent; aussi décidons nous de retourner aux fougères ; qqs belles trouvailles mais regrets : dans la partie basse, je tombe sur une grande plaque d'environ 1m2 contenant 3 feuilles de pecopteris complètes de 30cm  malheureusement intransportables ; dommage que le 1er chemin ait été impraticable , cela aurait été une pièce de musée ; la nuit tombe, il est temps de remonter ; ce n'est pas de tout repos !! Retour sur Nimes et dodo ; l'heure du retour s'annonce !

MERCREDI

Au retour, nous ferons un petit détour pour voir à quoi ressemble les déblais de la mine de MAINE RECLESNES et sa fluo en boules roses.

DEBLAIS DU MAINE

DU MOINS CE QU IL EN RESTE

 Surprise, les énormes blocs que nous connaissions ont disparu , réduits en gravillons; il reste peu à glaner et nous reprenons l'autoroute ; dernier détour par Nitry pour visiter un champ à ammonites ( pas de pot il est semé) ; re autoroute cette fois jusqu'au bout et nous rentrons à 19h 30 .

 En attendant la prochaine !!


26/02/2015
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ESPAGNE/PORTUGAL 1995

PORTUGAL    ESPAGNE 

JUILLET ET AOUT 1995

 

Nous avions déjà essuyé les platres à deux reprises avec Michel les années précédentes : une sortie PORTUGAL en 1994 et un tour complet de l' ESPAGNE à raison de 500km par jour la meme année ....quand on aime , on ne compte pas... pour découvrir un maximum de mines.

1994  A QUINTELA DE AZURARA

1994  A LA VIESCA

En ce 28 juillet, c'est avec Papy et Gégé, alléchés par nos commentaires , que nous prenons la route via l' A10 puis l' autoroute  par BURGOS ,VALLADOLID suivie de la nationale jusqu' à SALAMANQUE et après la frontière GUARDIA et MANGUALDE ,premier lieu de séjour où nous arrivons à 8 h du matin ; un voyage en continu avec des pauses régulières et relève des chauffeurs ...si l'on peut dire car j'ai piloté pendant les 4/5 du parcours.

Contrairement aux dires d'un collègue de club sorti précédemment , c'est bien chez Maria Emilia que nous arrivons ..Michel et moi y avions séjourné l'année précédente : elle a appris qqs mots de français  et ses prix ont évolué ; quant au résultat des fouilles , ils furent bien decevants par rapport à notre sortie précedente .

QUINTELA DE AZURARA

1995  ARRIVEE A QUINTELA

Pegmatites exploitées pour porcelaine, cette carrière nous avait livré en 94 de beaux beryls, des quartz énormes , de la muscovite etc que les ouvriers nous amenaient sur place ; en ce jour, l'aspect a bien changé et les zones productrices ont disparu et  sont remblayées de terre végétale; il semble que les escudos aient fait leur oeuvre entretemps ici .

GEGE A LA RECHERCHE DES BERYLS

LUNDI 31/07

Nous remontons vers l'ESPAGNE avec un jour d'avance ; le rendez vous avec notre contact (établi les années précédentes) est fixé pour le Mardi mais nous savons pouvoir nous occuper à BERBES ; nous pensions meme passer l'après midi sur le site mais le parcours est plus long que prévu et nous n'arrivrtons que le soir sous une pluie diluvienne.

Le premier hotel venu ( COLUNGA) nous verra poser nos bagages ; repas et dodo .Le lendemain, direction Berbes ,bonnes récoltes

BERBES 1E CARRIERE

et le soir venu , direction la plage de LA VEGA où nous devons retrouver JOSE RAMON GARCIA.Salutations mais comme notre ami Gégé ne se présente pas ( c'est lui qui a réservé) notre hote nous fait admirer ses nouveautés et attend que nous fixions notre choix. Enfin éclairci le problème, il nous accompagne à la maison où deux chambres sont reservées ; nous nous installons rapidement avant de le rejoindre pour mettre au point le programme du lendemain cat il s'est engagé à nous guider. Par la meme occasion, il nous indique l'hotel de la plage où nous prendrons nos repas à des prix raisonnables.

DE BERBES LA PLAGE DE LA VEGA

Il faut signaler d'ailleurs qu'en dehors des allemands, adeptes du caravaning sur place, nombreux sont les français qui séjournent là et ce, dans un but minéralogique pour la plupart, ce qui donne lieu des échanges et commentaires intéressants

Un seul point genant , notre brave Ramon est, bien entendu, espagnol; ses rendez vous du matin sont tardifs et ce n'est qu'à partir de midi en moyenne que nous avons pu fouiller ; nous prospecterons ainsi LA CARAVIA ( ALTA ET BAYA),LA COLLADA et LA VIESCA que nous supposons avoir trouvé nous memes avant , EMILIO ET LA CARAVIA FITO ; tous ses gites se trouvent aux alentours meme de Berbès sauf La Collada un peu plus éloignée .

LA COLLADA SUD

LA COLLADA CENTRE ...VOTRE SERVITEUR

LA COLLADA NORD

C'est lors de la visite de ce dernier que JOSE en profitera pour se rendre à OVIEDO faire ample provision de barytines bleues de toute beauté extraites d'une géode dont il s'est assuré l'exclusivité et qu'il nous proposera à des prix prohibitifs.

En conclusion, une sortie très agréable avec des gisements que l'on a pu fouiller en toute tranquillité et avec de bons résultats ; de retour en France le Samedi, nous avons trouvé le moyen, après 1000 km de voyage et sur le coup de 20h ,d'aller fouiller le gite à calcites de BEGARD puis au petit matin la carrière RUAS avnt de remettre le cap sur la capitale sans la moindre encombre

Suivent qqs photos  des sites visités en 94 et 95

CARRIERE DE BRUNIQUEL 1994

LINARES 1994

MINGLANILLA 1994

FUENTES DE EBRO SARAGOSSE 1994

AMBASSAGUAS LE RUISSEAU 1994

AMBASSAGUAS AU N DU VILLAGE ABANDONNE

LA COLLADA 1994

UN BEAU GYPSE DE FUENTES DE EBRO


26/02/2015
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NORMANDIE 1994 (2)

NORMANDIE 1994  (2)   6 MARS

 

Initialement prévue à MONTEBOURG  visité déjà il y a 15 j, nous décidons dans la semaine de changer de cap vers ASNELLES/MER, tout juste reconnu auparavant. Les armes fourbies, départ prévu à 5h 30. Mais à 6h pas de camion à l'horizon; 6h30 pas davantage! Deux participants font les premiers pas vers la salle des fetes où loge Gégé ; les grilles sont closes et un autre sortant attend patiemment ! Quelques appels sonores....et notre fidèle portier, qui ne sort pas aujourd'hui, vient nous ouvrir, les yeux larmoyants ....avec la mauvaise clé! Il avait simplement oublié la sortie du jour !!

 

6h45 ...le jour est déjà levé : nous démarrons! Quelques km jusqu'à l'autoroute et ...camion lancé vers la Normandie ....pas pour longtemps !! Un clou, un éclat de verre, une boite de conserve? Que sais-je ! décide de nous couper traitreusement la route ! Halte sur la bande d'urgence ..recherche du carnet de bord.. pour dégoter un cric ! Ouverture du capot et ouf ! il est là, tout neuf  dans son étui, avec les clés adéquates. Remplacement organisé: deux bosseurs et un superviseur qui donne les conseils sans se salir les mains.

7H30 ...On ne peut pas dire que la journée s'annonce sous les meilleures auspices ...plein pot sur l'A13 et à 9h 30, nous sommes sur les lieux avec en prime la découverte d'un accès plus praticable à partir du village de ST COME

Visite guidée pour les nouveaux ; chacun furète en se demandant où ils vont attaquer ? Quelle est la bonne couche ? le moral n'est pas bien haut mais enfin, votre serviteur en dégageant la première belle pièce ( elle figure sur le précédent CR) redonne de l'ardeur d'autant que protégée par une mince couche d'argile, aucun dégagement de la "bete" n'est nécessaire.

Les ammonites récoltées sont peu nombreuses mais magnifiques, entièrement calcifiées, dans une mince couche terreuse à oolithes serrées. Elle se trouve collée sur une couche repère à gros nodules ferrugineux; ( j'ai tenté de dresser une stratigraphie comparative entre Asnelles et le stratotype des Hachettes )

 

 

Les espèces récoltées sont des Parkinsonia ( plusieurs espèces), Oppelia, Garantia etc ..nous sommes peu nombreux et les forces s'épuisent vite !Nul doute qu'en voyant nos trouvailles, les amateurs seront plus nombreux la prochaine fois

 

 

** Malheureusement, la sortie suivante sera la dernière car la carrière fut ensuite remblayée avec toutes sortes de détritus et gravats

 

Une pause casse-croute et nous décidons de prospecter dans la Manche; des carrières décrites sur la feuille BRICQUEBECQ que je viens d'acheter.

Comme souvent, les filons répertoriés l'ont été du temps de l'exploitation et aujourd'hui, il est pratiquement impossible de retrouver quoi que soit. Je les cite quand meme

RAUVILLE la PLACE / herbage pour la 1 et scierie pour la 2 transformée en décharge

L ETANG BERNARD / étang à truites , front de taille inaccessible

MONT DE BENESVILLE / 1 occupée par une résidence 2 visible mais aucun déblai

 

Le temps passe vite; en désespoir de cause, nous nous rabattons vers MONTEBOURG ; pour éviter une longue marche, nous avons trouvé une piste en foret qui nous à ammené à 100m du filon reconnu par le dessus; sne petite demi-heure dans les déblais nous a permis de ramasser qqs petites pièces

 

17h30 Il est temps de prendre la route du retour après un bon  bol d'air et meme si les récoltes n'ont pas été mirobolantes, nous sommes satisfaits.

 


26/02/2015
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NORMANDIE 1994 (1)

NORMANDIE ET MANCHE / 19/20 FEVRIER 1994

 

Suite aux dernières prospections de Toussaint, cette sortie découverte s'est effectuée en 2 temps: découvertes de la région de TILLY /SEULES au sud de Caen et LA PERNELLE et MONTEBOURG dans la Manche.

 

Départ vers 6 h et A13 noyée de brouillard ; qqs cafouillages de moteur et arrivée à ST PIERRE, hameau de TILLY. Pause café et renseignements confirmés par la propriétaire du bar tabac; direction: la principale carrière près de La chapelle de la vierge .

La carrière exploitait le Charmouthien ( Domérien), argiles grises compactes avec qqs bancs de marne et de calcaire attribuables au Toarcien . Nous nous apercevons très vite que cette carrière profonde sert de dépotoir pour tout le secteur. Seuls les bancs calcaires supérieurs sont accessibles dans le petit bois qui borde la carrière au sud. En fait, la plupart de la faune a été récoltée dans des blocs verdis sous les branches et gravats divers ( Grammoceras, Pseudogrammoceras, Dactylioceras ), certaines calcifiées mais impossibles à dégager sans casse .Nous n'avons trouvé aucune Amaltheus dont cette carrière était le gisement type quand les bancs étaient accessibles.

 

Après une pause casse-croute sous un soleil magnifique, nous passons l'après-midi en prospections dans le secteur: vers le sud d'abord à FONTENAY (carrière décharge, blocs sans intéret) puis VENDES ( carrière non retrouvée) MONTS en BESSIN . Toutes ces carrières intéressaient les memes étages qu'à TILLY ; La dernière est envahie par la végétation mais le champ qui la borde est labouré. On ne sait jamais! un tour s'impose. Très rapidement, nous decelons qqs trace d'ammonites, petites mais dégagées sur une face, l'autre dans la gangue : elles sont superbes et attribuables au genre Pleuroceras ( spinatum?) du "banc de roc" présent dans la région. A noter également qqs rares quartz  et au fond du champ, les restes d'un four à chaux en bon état .

D'autres carrières portées sur la carte n'étant plus visibles, nous remontons au nord vers des secteurs à Bajocien : AUDRIEU, DUCY, CARCAGNY mais l'état des cultures nous prive de recherches; direction donc BAYEUX , stratotype de l'étage et SULLY où un groupe de paléontologues italiens a creusé une excavation l'an passé pour étudier la stratigraphie de l'étage . Nous retrouvons assez vite l'endroit mais, tout a été rebouché et il ne reste rien de valable. Sur la route, la tenacité nous permet de retrouver la carrière que nous cherchions précédemment :ST VIGOR ; un front de taille est encore visible dans un champ et les labours nous livrent qqs ammonites caractéristiques : oppelia, nautile, vermisphinctes etc...Comme il nous reste un peu de temps, nous remontons vers ARROMANCHES et ASNELLES/MER où, selon certains, nous devrions trouver une carrière; un chemin de terre, noyé et creusé d'ornières nous mène assez rapidement à cette carrière transformée en moto cross et déjà envahie de dépots divers. La carte indique à cet endroit les argiles de Port en Bessin mais elle est suffisamment profonde pour atteindre les couches  bajociennes qui sont ici condensées .

 

Une bauge creusée par de précédents fouilleurs montrent des restes d'ammonites ( Parkinsonia) de belles tailles entièremant calcifiées ; une journée entière sur le site et du gros matériel devraient permettre une révolte intéressante mais nous n'avons ni le temps ni les outils nécessaires pour le faire ( nous nous promettons de ne pas tarder à revenir)

La journée bien remplie, nous gagnons notre gite, le deuxième F1 de Caen : décrassage  et achats de burins neufs pour le lendemain

 

En ce dimanche, le temps est plutot maussade; la minéralogie est à l'ordre du jour et nous prenons la route de Cherbourg vers MONTEBOURG , carrière repérée lors d'une précédente sortie. L' itinéraire semble évident mais les indications sur les petites routes font défaut et il nous faudra quelque temps avant d'arriver à bon port. Du bord de la route, la carrière ne laisse voir que des tas de gravillons et la piste que nous suivons nous permet bientot de constater l'immensité de cette carrière exploitée sur 3 niveaux ; des blocs de quarzite énormes bordent la piste mais ne montrent aucune cristallisation; les sortants de la toussaint  se dirigent immédiatement au fond de la carrière où un filon plus argileux avait livré qqs petites pièces de barytine; sur le plateau supérieur, on retrouve le filon mince dans un environnement faillé et instable qu'il faut purger; bientot, tous les sortants se retrouvent là . Par endroits, le filon s'élargit et permet d'extraire qqs petites plaques cristallisées: la barytine cristallise en tablettes brunes avec une ou deux faces givrées blanches du plus bel effet, ressemblant aux cristaux qu'on pouvait trouver à Laize; certaines plaques, plus larges sont couvertes de cristaux avoisinant le cm . On peut également trouver qqs petites plaques de quartz limpides ou fumés mais beaucoup plus rares. Il est étonnant de constater la présence d'un seul filon dans une aussi vaste carrière : nous avons prospecté un peu partout tous les étages sans trouver son semblable !!

 

Le deuxième site prévu pour ce jour sera la carrière cousine de LA PERNELLE car celle de BEAUBIGNY précédemment programmée ( fossiles et calcite) est trop éloignée et le temps désagréable. Nous avions déjà visité cette carrière auparavant; elle est bien moins vaste que la précédente et entame le plateau silicifié: la roche est très dure mais parfois des filons de barytine surmontée de quartz livrent des pièces sympathiques mais ce n'est pas le cas aujourd'hui .

 

Frigorifiés, nous prenons la route du retour sur laquelle au fil des km, nous verrons la neige apparaitre et un flot de voitures rentrer sur la capitale; la prudence est de mise et à 19h nous étions à bon port .


26/02/2015
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NORMANDIE 1993 (2)

NORMANDIE   /  2 ET 3 OCTOBRE

 

Une fois n'est pas coutume, nous avons fixé le départ à 13h .

Visites prévues à la carrière du MESNIL BAVENT et secteur d' OSMANVILLE grace aux autorisations obtenues pa r Gégé, notre président et à ses relations.

Auvun temps perdu ..deux heures d'autoroute sous un ciel maussade et à 15 h, nous sommes, le J5 fumeurs et la voiture de Tony-vov fumeurs, chez Mousse, chef de chantier de la carrière tuilerie du Mesnil ; depuis quelques jours, il a mis de coté les gros nodules calcaires qui genent l'exploitation des argiles calloviennes. Malheureusement, nous n'arrivons pas les premiers !! des nodules sont déjà cassés par des "casseurs" qui se passent d'autorisation ; de plus, la pluie qui tombe, fine et serrée rendent le chantier et les manches de masse bien glissants.

Chacun cherche quand meme un nodule entier qu'il faut d'abord désembourber  avant de s'y attaquer ; une grosses pièce apparait cependant rapidement :  large ammonite encore prisonnière de son demi nodule (40cm) aux larges tours aplatis que tient dans ses bras notre Gégé national ( pas trop fatigué, elle avait été mise de coté oar son ami Mousse !) . De mon coté je reprends un nodule allongé énorme déjà attaqué par l'un d'entre nous avant de capituler ; quelques coups de masse et,  le bloc se fend me livrant une ammonite plus globuleuse (35cm) à déterminer : je saute de joie dans la boue.

 

à droite sur la photo

Ces nodules contiennent  également de belles cristallisations de calcites sous différentes formes, des ammonites souvent rongées par la calcite, de belles pholadomies et plus rarement des restes de vertébrès que nous n'avons pas vu ce jour-là mais dont j'ai pu "hériter" quelque temps plus tard

le nodule et son contenu

 

La pluie tombe toujours et nous quittons les lieux ; comme il nous reste un peu de temps, nous décidons de parcourir les champs à Bajocien que nous connaissons;celui du MAISET nous accueille, entièrement déchaumé.

Il permet à chacun de faire ample récolte d'ammonites classiques et Gégé va meme nous dégoter une Parkinsonia toute dégagée de 20cm ce qui est rare pour cette taille dans les champs

 

Il est temps de trouver notre gite : le F1 de MONDEVILLE pour cette fois et la caféteria voisine

 

Pour ce dimanche, direction OSMANVILLE et sa carrière réexploitée pour les besoins de l'autoroute voisine en construction ; c'est Jeannot, le beau-frère de Gégé qui dirige tout le chantier et l'accès aux travaux nous est entièrement ouvert . La carrière se trouve, en fait, celle que nous avions survolé la fois précédente : aucun changement et donc, aucun espoir .

Nous patientons, chacun à notre manière, en attendant l'arrivée du beauf ; nous aurions pu attendre toute la journée car notre Gégé national a confondu les points de rendez vous; las d'attendre, nous reprenons la route vers Caen . Par acquis de conscience nous arretons le camion près des cabanes de chantier où Jeannot nous attend depuis quelque  temps ( Sacré Gégé: les itinéraires et lui font deux:) Nous parcourons les différentes voies du chantier mais, à part qqs rares empreintes, pas de quoi s'extasier ! Aussi passons nous à table, à la bonne franquette, dans le bungalow du beauf .

 

Mais, il nous faut quand meme ramener qqs fossiles !! retour à la case départ et les affleurements bajociens , en pleine lumière cette fois : Evrecy, le Maizet à nouveau qu'il vaut mieux parcourir en lignes parallèles mais cela ne dure pas et chacun prospecte en tous sens et les traces succédant aux traces, il est bientot impossible de trouver une zone vierge de pas et nous quittons le champ avec quand meme de quoi satisfaire nos appétits.

 

 

Dernier arret près d'Amaye dans un champ signalé par un membre du club: champ en pente où l'on découvre des morceaux d'ammonites rongées ou de très petites betes sans doute d'un autre étage ( Toarcien vraisemblablement)

Allez ! Il est temps de rentrer et de patienter jusqu'à la prochaine sortie  


26/02/2015
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MORVAN 1993 (1)

MORVAN ( 10/11/12 AVRIL );12 personnes

 

3 h du matin , calés dans notre vieux J5 et D. promu chauffeur de la CLIO de Pépé, nous fonçons sur l'autoroute où nous récupérons notre "canadien" au péage; une relève de chauffeur et votre serviteur ( les genoux dans le volant) navigue dans le brouillard jusqu'au gite réservé à ST PRIX.

 

Petit déjeuner improvisé sur place et, à l'heure prévue, nous accueillons nos collègues du GMA : contact chaleureux qui met tout le monde de bonne humeur et nous attendons nos amis belges qui ne tardent pas à faire la jonction .

 

Le cortège de véhicule se met aussitot en route, direction l'ARGENTOLLE; un chemin forestier chaotique nous approche d'une masse imposante de déblais  quartzeux et fluorés . Nos contacts nous enseignent la technique: creuser une "bauge" à la pioche pour atteindre des blocs plus frais . Aussitot dit, aussitot fait et nous ne tardons pas à ramener au jour qqs cubes de fluo , quartz, petites calcites avant que chacun s'éparpille ; comme d'habitude, notre ami belge est le premier à sortir une belle géode .

 

 

Le temps passe vite et nous nous retrouvons soudain seuls ; om sont donc passés nos hotes ? L'heure c'est l'heure et nous les retrouvons confortablement attablés dans le sous bois. Ils nous font partager leur carburant et un cruchon "d'acide" qui, loin de nous abattre, nous redonne le tonus . Nous ne sommes là que pour le week end et le temps est précieux ; cependant les forces manquent à certains qui se contentent de regarder le maitre des lieux au travail : il s'est attaqué à un énorme bloc dont il finira par détacher qqs géodes de calcite sympas.

 

L'heure est venue de ranger le matériel et faire le tri des échantillons; chacun aide notre ami canadien et sa récolte se trouve considérablement allégée ; il faut dire qu'il ramasse tout et n'importe quoi .Nous prenons congé de nos hotes pour rejoindre le gite . Douche réparatrice et nous voilà réunis autour de la table, servis par un pittoresque personnage qui puise les gouttes à la sortie de la bouteille . Au fil du repas, il se transformera en un semblant de Verchuren qui poussera chacun à rejoindre le dortoir commun très vite envahis de ronflements sonores

 

Aucun retardataire au lever et nous fonçons vers le 2è site où nous avons rendez vous : quartier des Loges à VOLTENNES; gymkana dans le sentier et arrivée de nos hotes à la minute près.

Deux groupes se forment : le premier (équipé) ira visiter la galerie du Barrot : apparemment pas de trouvailles mais rencontre de salamandres et chauves souris

Le deuxième, s'en va visiter un dépilage en foret; la pente est rude , les repères peu précis et les participants s'éparpillent en soufflant ; notre accompagnateur à 4 pattes (agé de 14 ans) rebroussera meme chemin .Enfin, nous parvenons au dépilage encombré de troncs et de branches : qqs fluos violettes sous quartz sont découvertes et nous redescendons prendre des forces : meme scénario que la veille .Notre ami belge et notre président ayant appris l'existence d'un beau placage cristallisé foncent devant ; lorsque nous les rejoignons, l'un est déjà pendu à sa corde comme Tarzan pour se trouver à bon niveau : malheureusement les octaèdres volent en tous sens quand nos nouveaux amis arrivent : quolibets, rires tonitruants. Alors que tous ou presque sont redescendus, il ne reste qu'un acharné sur place ( vous avez deviné ?)

 

De retour à Autun ,nos amis morvandiaux nous font visiter leurs collections : je vous passe les détails : des cavernes d'Ali Baba qui nous fichent un coup au moral ; qqs échanges viendront compenser la gene /Je passe sur la soirée égale et aussi musicale que la première.

 

La troisième journée sera consacrée au gite des MOLERATS dont je n'avais pas repéré l'accès lors de notre sortie sauvage de Toussaint .Les voitures sont encore plus nombreuses que les premiers jours et il nous faut manoeuvrer pour les garer ; contournement d'un pré, franchissement d'un ruisseau avant de parvenir aux anciens travaux où chacun cherche à récupérer qqs fibres de prixite ; la récolte est maigre d'autant qu'il nous faut prendre la route du retour après avoir pris congé et souhaité de remettre ça plus tard.

 

Trois journées magnifiques aussi bien en temps qu'en récolte et nous promettons de reprogrammer le Morvan le plus tot possible .


26/02/2015
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